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Animaux sauvages

Animaux sauvages

Avec ses rivières qui la sillonnent, ses nombreux espaces verts et la nature qui l’entoure, le territoire de la ville de Québec offre une riche biodiversité où de nombreux oiseaux, insectes, poissons et animaux cohabitent. Grâce à l’abondance de nourriture et aux abris qu’ils y trouvent, il n’est pas rare que des animaux sauvages s’aventurent dans les zones urbanisées et leur présence engendre parfois des désagréments. Souvent, les aménagements ou les habitudes des citoyens sont même propices à leur visite. Néanmoins, des gestes simples et préventifs peuvent être adoptés pour faciliter la cohabitation avec ces visiteurs.

Grande faune sauvage

Attention

La grande faune sauvage est protégée par la réglementation provinciale et certaines espèces font l’objet d’une déclaration obligatoire si l’animal est trouvé blessé ou mort. Si une situation requiert la présence d’un agent de protection de la faune, contactez SOS Braconnage – Urgence faune sauvage.

Renseignez-vous sur les animaux à déclaration obligatoire.

Nous trouvons sur le territoire de la ville de Québec des cerfs de Virginie, des orignaux, des coyotes et même des ours. Bien que plus présents en périphérie de la zone urbaine, ces animaux sauvages se déplacent parfois dans des secteurs plus centraux.

Sachez qu’au Québec, il est interdit de nourrir les chevreuils en dehors des périodes de chasse. Outre les problèmes de santé et la mortalité associés à une nourriture inappropriée, le nourrissage artificiel peut engendrer plusieurs conséquences négatives, notamment :

  • Des dommages causés à la propriété privée près des sites de nourrissage;
  • La présence de prédateurs près des lieux habités;
  • L’augmentation du nombre d’accidents routiers;
  • La transmission de maladies et de parasites au site de nourrissage par l’ingestion de nourriture contaminée par la salive, l’urine, les excréments et les contacts physiques accrus entre les animaux;
  • L’augmentation locale potentielle de la tique à pattes noires associée à la transmission de la maladie de Lyme chez l’humain.

Même si nourrir un animal sauvage peut être initié par un bon sentiment, ce geste a de lourdes conséquences, tant pour la survie de l’animal que pour le voisinage et les écosystèmes.

Petite faune

La petite faune est très présente en milieu urbain. Il n’est pas rare d’observer des marmottes, des petits rongeurs (comme les écureuils), des ratons laveurs, des porcs-épics, des renards ou des mouffettes dans les zones urbaines.

La petite faune fait partie intégrante de l’équilibre des écosystèmes urbains et elle fournit de nombreux services écologiques insoupçonnés, tels que le contrôle des populations d’insectes, l’aération du sol par les terriers et galeries, le maintien de la biodiversité en contribuant à la chaine alimentaire ou même la pollinisation.

Bonnes pratiques de cohabitation

Les petits animaux sauvages sont souvent de passage sur votre propriété et les désagréments qu’ils occasionnent sont généralement de courte durée. Néanmoins, certaines actions peuvent être posées pour éviter que leurs visites ne deviennent récurrentes ou qu’ils s’installent sur votre propriété. Voici quelques exemples de bonnes pratiques à adopter pour faciliter la cohabitation et rendre votre propriété moins attrayante :

  • Évitez de laisser à l’air libre de la nourriture susceptible d’attirer les animaux (ex. grilles de barbecue, compost);
  • Assurez-vous de rendre inaccessibles aux visiteurs importuns les mangeoires pour oiseaux ou animaux et pensez à ramasser la nourriture laissée au sol;
  • Ne laissez pas de nourriture destinée à des animaux domestiques à l’extérieur; En plus d’être un vecteur de maladie pour votre animal de compagnie, l’odeur de la nourriture peut attirer la faune sauvage;
  • Sécurisez vos poubelles;
  • Installez des obstacles qui décourageront les animaux de s’installer ou de causer du dommage (exemples: clôture, grillage autour des arbres, dessous de cabanon ou de patio);
  • Installez un épouvantail ou utilisez un répulsif recommandé par un expert en extermination. Les répulsifs sonores ou à ultra-sons sont à proscrire.

Apprendre à cohabiter avec la faune urbaine est essentiel, mais adopter de bonnes pratiques aideront à rendre cette cohabitation plus facile et agréable.

Si malgré ces actions, vous demeurez aux prises avec des enjeux de cohabitation, vous pouvez faire appel à des services de gestion animalière ou parasitaire qui vous conseilleront sur les méthodes à privilégier.

La capture demeure une solution de dernier recours et elle doit être faite dans le respect des lois et règlements en vigueur. La relocalisation loin du lieu de capture est fortement déconseillée, car elle peut entraîner des conséquences pour la population et les écosystèmes en introduisant de nouvelles maladies ou parasites dans une région qui en était auparavant exempte. De plus, si elle n’est pas réalisée adéquatement, la relocalisation mène souvent à la mort de l’animal.

Rats

Les rats sont présents dans les zones urbaines et ils affectionnent particulièrement les réseaux d’égouts. Ils peuvent se manifester à la surface lorsque les égouts sont endommagés ou lorsque les drains sont en mauvais état. Des trous sur le pourtour de vos fondations sont un bon indice d’une présence de rats sur votre propriété.

Pour prévenir leur apparition, il est important de vous assurer qu’il n’y ait pas de déchets à l’extérieur, ailleurs que dans les contenants d’ordures et de recyclage ou un composteur prévu à cette fin.

Vos responsabilités en tant que propriétaire

Si vous êtes locataireet que vous observez la présence de rats, vous devez informer votre propriétaire afin qu’il corrige la situation.

Si vous êtes propriétaire, communiquez avec un exterminateur qui vous guidera sur la provenance des rats.

Les drains et branchements d’égouts sur la propriété privée sont de la responsabilité du propriétaire de l’édifice. Un test à la caméra réalisé par une entreprise compétente permettra de déceler des bris éventuels.

Si malgré ces actions, vous observez une présence de rats inhabituelle ou problématique, contacter le 311.

Attention

Les broyeurs à déchets sont interdits sur le territoire de la ville de Québec. Il s’agit d’une source d’attraction importante pour les rats dans les égouts.

Oiseaux migrateurs

Les oiseaux migrateurs comme les goélands, les bernaches ou les canards sont protégés par le Règlement sur les oiseaux migrateurs  du gouvernement du Canada. Il est donc recommandé de se renseigner auprès d'Environnement et Changements climatiques Canada avant d'entreprendre des actions pour contrôler leur population ou leur présence.

Goélands

La population de goélands en milieu urbain s’explique principalement par un accès facile à la nourriture et à des sites de nidification sécuritaires. Afin d’éloigner les populations de goélands, il est primordial de :

  • Limitez l’accès à la nourriture (ne pas les nourrir, sécuriser les poubelles, etc.);
  • Aménagez les toitures afin de limiter l’accès et l’intérêt pour la nidification des goélands;
  • Effarouchez les oiseaux avant la période de nidification.

Bernaches

Une bernache peut manger jusqu’à 2 kilogrammes d’herbes par jour et produire jusqu’à 1 kilogramme de fientes par jour. Ces excréments peuvent affecter la qualité de l’eau des zones de baignade et causer la dermatite du baigneur ou encore rendre insalubre des terrains, comme des terrains sportifs ou des parcs. En période de reproduction, les bernaches peuvent se montrer agressives envers les humains et animaux à proximité de leur nid.

Afin d’éviter la présence de bernaches sur votre propriété, il est recommandé de :

  • Ne pas nourrir la faune sauvage;
  • Rendre le terrain inadéquat à la couvaison (a  ménager le terrain de façon à décourager ces oiseaux de s'y installer, comme végétaliser les bandes riveraines, réduire les espaces gazonnés et espacer la tonte de la pelouse);
  • Effarouchez de façon constante, avant la ponte.

Attention

La période nidification représente le moment où les oiseaux construisent leur nid, pondent et couvent leurs œufs. Cette période varie d’une espèce à l’autre.

Les interdictions sont nombreuses à partir du moment où un oiseau vivant est présent dans un nid. Si vous prévoyez des actions pour contrôler les populations sur votre propriété, pensez à le faire avant que les nids soient construits et que des œufs soient pondus.

Animaux exotiques

On retrouve différentes espèces exotiques envahissantes au Québec et sur le territoire de la ville de Québec. Ces espèces, animales ou végétales, entraînent des conséquences sur notre environnement en concurrençant les espèces indigènes en ressources et en habitat. Elles peuvent également transmettre des maladies et parasites.

Il est interdit, sur le territoire de la ville de Québec, de libérer des animaux domestiqués. Les animaux domestiques relâchés dans la nature peuvent devenir des espèces exotiques envahissantes et avoir de nombreux effets négatifs sur la faune et ses habitats. Ainsi, le poisson rouge, la tortue à oreilles rouges, le chat domestique et même la petite souris domestique peuvent devenir un réel danger pour nos écosystèmes en plus de mettre en péril sa sécurité. Vous devez plutôt le confier au refuge municipal (SPA de Québec).