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Communiqué

Participation à EuroMAB 2024 : un jalon important pour la candidature de Québec comme région de biosphère

Québec, le 11 avril 2024 – La Ville de Québec annonce sa participation à la conférence EuroMAB du 3 au 7 juin 2024 à Wittenberg, en Allemagne. Lors de la séance d’ouverture de l’événement, elle aura le privilège de présenter son projet de candidature pour devenir une région de biosphère, dans le cadre du programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO.

Rappelons qu’en décembre 2022, en marge de la COP15, le maire de Québec annonçait l’intention de la Ville de Québec d’obtenir cette désignation internationale. La présence de la Ville à la conférence EuroMAB 2024 permettra de consolider le processus de candidature et de le mettre en valeur devant des représentants de plus de 300 régions de biosphère de l’UNESCO d’Europe et d’Amérique du Nord.

« La mise en place d’une collaboration officielle avec des représentants du programme MAB, le réseautage, le partage de connaissances et la coopération entre les régions de biosphère s’avèrent incontournables dans le processus de candidature, souligne la vice-présidente du comité exécutif responsable de la biodiversité, des changements climatiques et du développement durable, Mme Marie-Josée Asselin. Cette mission sera l’occasion de positionner la Ville de Québec comme une candidate sérieuse, de consolider nos relations avec l’UNESCO et de s’inspirer des meilleures pratiques en matière de développement durable. »

En amont de la conférence, la délégation municipale optimisera son déplacement en Europe en rencontrant des représentants de l’UNESCO, à Paris.

Une visite de la baie de Dublin, en Irlande, figure également au programme. Cette région de biosphère est la seule au monde à s’étendre sur une capitale et l’une des seules à comporter un noyau urbain densément peuplé, comptant plus de 300 000 résidants. Elle constitue une source d’inspiration pour la candidature de Québec.

Mme Asselin dirigera cette courte mission. Elle sera accompagnée de trois professionnels de l’administration et d’un représentant de MU Conseils, l’agence de services-conseils qui accompagne la Ville dans son projet de candidature.

« La participation de la Ville de Québec à la conférence EuroMAB représente un privilège immense pour favoriser sa candidature, mentionne le directeur général de MU Conseils, rattachée à la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka (RMBMU), M. Jean-Philippe L. Messier. C’est une occasion unique d’avoir accès à ce qui se fait de mieux à travers l’Europe et l’Amérique du Nord en matière de mobilisation des communautés pour concilier les besoins de développement social et économique avec les impératifs de lutte et d’adaptation aux changements climatiques, ainsi que de conservation de la biodiversité. » 

Vers une autre reconnaissance internationale
La Ville de Québec détient déjà deux désignations à l’UNESCO : en 1985, l’arrondissement historique du Vieux-Québec était ajouté sur la prestigieuse Liste du patrimoine mondial, puis, en 2017, Québec intégrait le réseau mondial des villes créatives de l’UNESCO à titre de « Ville de littérature ».

En visant la désignation de région de biosphère, la Ville souhaite :

  • Se positionner en leader dans la protection de la biodiversité en favorisant une meilleure cohabitation entre le vivant et les activités humaines en milieu densément habité;
  • Poursuivre les initiatives en faveur d’un développement économique acceptable et durable sur les plans écologiques et sociaux;
  • Accentuer sa capacité à mobiliser les acteurs régionaux autour d’un modèle de durabilité et de dialogue;
  • Accélérer la protection, la préservation et la restauration des milieux naturels et des écosystèmes;
  • Stimuler le développement du savoir-faire;
  • Être un lieu d’apprentissage, d’éducation scientifique et de formation sur la biodiversité et la nature en général.

À propos des régions de biosphère de l’UNESCO
Composées d’écosystèmes terrestres et côtiers, les régions de biosphère sont des lieux innovants où des solutions locales sont trouvées pour que les humains et la nature puissent prospérer ensemble. Ces sites d’exception conciliant la conservation de la biodiversité et son utilisation durable permettent de tester des approches interdisciplinaires afin de comprendre et de gérer les changements et les interactions entre les systèmes sociaux et écologiques.

Il existe actuellement 738 régions de biosphère dans 134 pays, dont 19 au Canada et quatre au Québec. Pour obtenir plus de renseignements, les citoyens peuvent consulter le site Web de l’UNESCO.



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