Passer au contenu principal

Accueil / À propos de la ville / Planification et orientations / Aménagement urbain / Grands projets urbains / Aménagement des Jardins du Corps-de-Garde

Planification et orientations

Aménagement des Jardins du Corps-de-Garde

Un nouvel espace public au cœur du Vieux-Québec

Les Jardins du Corps-de-Garde prendront place sur le terrain vacant situé au pied du parc du Cavalier-du-Moulin, entre la rue Saint-Louis et l’avenue Sainte-Geneviève.

Les futurs Jardins du Corps-de-Garde seront composés d’arbres, de massifs horticoles favorisant la biodiversité, d’aires de détente, d’un jardin collectif et d’espaces gazonnés multifonctionnels propices aux rencontres et aux jeux libres. Les travaux d’aménagement mettront en valeur les fortifications du parc du Cavalier-du-Moulin et créeront un nouveau sentier piétonnier qui permettra de faire le lien entre la rue Saint-Louis et l’avenue Sainte-Geneviève.

Le site sera aménagé par la Ville de Québec, grâce notamment à la collaboration de Parcs Canada, propriétaire du terrain, et à la Commission de la capitale nationale, propriétaire du parc du Cavalier-du-Moulin.

Démarche consultative

Vous pouvez consulter la page des activités de participation publique pour en apprendre davantage sur la démarche consultative.

Historique

Durant les périodes coloniales française et anglaise, le parc du Corps-de-garde fut respectivement occupé par les premiers ouvrages de fortifications défendant Québec, par la cour arrière de la résidence de la célèbre veuve Péan, puis par un hôpital militaire. C’est sous la gouverne du comte de Frontenac que le major Provost y élève une première palissade de bois pour défendre la ville contre l’attaque de l’amiral Phipps en 1690. Puis, vers 1691, le cavalier du moulin y est érigé pour commander sur la première ligne de fortifications que prévoit construire l’ingénieur de Beaucours.

Situé au pied du cavalier, le site est alors occupé dès 1693 par la gorge d’un bastion. Ce bastion est démoli, quand, à compter de 1712, la première ligne de Beaucours est reculée pour être alignée sur le cavalier. Un hôpital militaire et ses dépendances occupent ensuite le site durant tout le XIXe siècle. Cet hôpital sera protégé par un corps-de-garde situé à l’entrée du terrain.