Biographie
André Blouin est né à Nantes en 1920, en France. Il a étudié à l'École des Beaux-Arts de Paris et a obtenu un diplôme en architecture en 1944. De 1945 à 1951, il a travaillé sous la supervision d’Auguste Perret pour la reconstruction du Havre, site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO en France. L’architecte Auguste Perret est connu comme l’un des premiers techniciens spécialistes du béton armé en France.
En 1951, Blouin reçut une bourse de l’Institut américain des architectes, ce qui lui permit de voyager et d’étudier aux États-Unis, au Mexique et au Canada. Un an plus tard, Blouin s'installe au Canada et est invité par Edouard Fiset et Lucien Mainguy à enseigner l'architecture à l'École des Beaux-Arts de Montréal, ce qu’il fit pendant treize ans.
Tout au long de sa carrière, Blouin a participé à divers concours d’architecture : le Plateau Beaubourg à Paris (1971); le Centre des congrès de Montréal (1978); Bibliothèque nationale de Téhéran, Iran (1978); le palais de justice de Québec (1979); et le Musée d'art contemporain de Montréal (1984). Blouin a également reçu de nombreux prix et des mentions honorables pour ses projets de construction. Ces prix comprennent les Prix de l’Académie royale des arts du Canada (1967;1968) pour la Place des Nations et les gares d’Expo 67; Prix de distinction de l’Ordre des architectes du Québec (1979; 1980; 1984) pour le parc historique de la Pointe de Moulin à l’Ile Perrot, la tour de contrôle de l’aéroport de Mirabel et l’hôpital Dakar-Fann au Sénégal; et un prix d’excellence de l’Ordre des architectes du Québec (1983) pour le musée du Fort Chambly à Chambly, au Québec.
Blouin et son cabinet ont également participé à la conception et à la restauration des projets montréalais suivants: le théâtre Comédie Canadienne (1958), le renouvellement urbain du boulevard Dorchester (1958 et 1959), l’église Notre-Dame d’Anjou (1962), Pavillon français de l'Expo 67 (1967), l'Institut Phillippe Pinel (1968), le Complexe Desjardins (1972-1975), le 500, rue Sherbrooke Ouest (1984) et la station de métro Parc (1989).
