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Patrimoine

La petite histoire de la semaine de relâche

23 février 2023

Par David Tremblay, archiviste

Les origines

La semaine de relâche fait son apparition à Québec à la fin des années 1970.

Inspiré par un séjour professionnel en France où des vacances scolaires sont offertes à la Toussaint, à l’hiver et à Pâques, le responsable des services éducatifs de la Commission des écoles catholiques de Québec (CECQ), M. Fernand Paradis, soumet l’idée d’offrir une pause aux étudiants des écoles québécoises. D’autant plus qu’il avait remarqué un pic d’absentéisme chez les élèves et les enseignants vers la fin février.

Une première au Québec

L’idée fait son chemin et une première semaine de relâche est prévue à la CECQ à l’hiver 1977, où M. Paradis est directeur. C’est donc dans quelques écoles de Québec qu’on expérimente pour la première fois le concept de semaine de relâche.

L’idée fait boule de neige et elle est étendue à l’échelle provinciale dans les années 1980. En contrepartie, les élèves débutent l’année scolaire plus tôt, soit avant la fête du Travail.

Une programmation s’organise

Cette semaine de vacances hivernales est rapidement accompagnée d’une programmation d’activités sportives et de loisirs, tant à Québec que dans les municipalités qui lui seront fusionnées en 2002.

Les activités sont organisées soit par les municipalités elles-mêmes ou encore par des corporations de loisirs. Cette semaine de relâche a aussi pour effet de stimuler le tourisme hivernal.

Parmi les activités proposées, on propose une programmation riche et diversifiée, modulée en fonction des groupes d’âges. On note :

  • des sports intérieurs (badminton, baignade, arts martiaux, patinage artistique, quilles, jeux gonflables, etc.)
  • des sports extérieurs (patin, ski de fond, ski alpin, raquettes, glissade)
  • des activités culturelles, notamment, du théâtre, du cinéma, des lectures de bandes dessinées et de contes, etc.

L’habitude se poursuit une fois la nouvelle Ville de Québec créée, et ce, jusqu’à aujourd’hui.

Bonne relâche!

Sources

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