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Saint-Roch

Jardin Jean-Paul-L'Allier

Jardin Saint-Roch

Un projet fertile en retombées

Après une longue période de déclin, le quartier Saint-Roch a du mal à retrouver la voie du succès. En 1993, la réalisation de ce jardin – alors appelé jardin de Saint-Roch – marque un point tournant dans ce processus. Désormais, la stratégie de relance adoptée par la Ville de Québec va porter ses fruits. Embellir le quartier, miser davantage sur la qualité de vie, faire appel à la créativité, ces valeurs s’expriment dans ce parc urbain et vont essaimer tout autour.

Une initiative audacieuse

Au début des années 1990, très peu de gens croyaient à la pertinence d’aménager ce jardin d’ornement en plein cœur d’un quartier dégradé, en proie à la criminalité. Plusieurs redoutaient le vandalisme et craignaient que ce ne soit un coup d’épée dans l’eau. Au contraire, l’impact du jardin de Saint-Roch a été déterminant.

L’effort d’embellissement qui se manifestait clairement dans le jardin témoignait de la volonté de la Ville de respecter la population de Saint-Roch, qui s’est montrée solidaire de l’initiative municipale. Le jardin redonnait estime et fierté au quartier et le reconnectait à sa grandeur passée.

Première étape d’une stratégie cohérente

Une cascade, des plantes ornementales et de beaux lampadaires ne suffisaient pas à remettre le quartier sur les rails, mais ils faisaient partie d’un plan réfléchi qui conférait au jardin de Saint-Roch un rôle précis et cohérent.

Tout près du parc, les rénovations et la reconversion du complexe Méduse et de la manufacture Dominion Corset, ainsi que la revitalisation de la rue Saint-Joseph, ont consolidé son effet structurant. Au cours des années 1990, le jardin a attiré plusieurs nouveaux immeubles autour de son périmètre, qui illustrent les quatre axes jugés prioritaires dans la relance de Saint-Roch.

La vocation du quartier

L’axe habitation est visible rue du Parvis, où l’on trouve l’un des nombreux immeubles en copropriété qui ont été construits ou réaménagés dans le quartier. L’axe éducation se manifeste par l’École nationale d’administration publique du Québec qui s’est établie à côté du siège social de l’Université du Québec et de sa composante TÉLUQ, l’université à distance. L’INRS s’est installé en face, près d’une partie de l’École d’art de l’Université Laval et de la Maison des métiers d’art de Québec. L’axe des arts est également représenté par le centre d’artistes Méduse et les Ateliers du Réacteur, rue De Saint-Vallier. Enfin, l’axe des nouvelles technologies est fort présent dans les alentours, avec l’implantation de CGI, d’Ubisoft et de Beenox, trois des nombreuses entreprises technologiques qui ont choisi Saint-Roch pour se développer.

Vraiment, ce jardin est au centre de la renaissance du quartier Saint-Roch.

Le jardin Jean-Paul-L’Allier

En 2017, l’endroit a été renommé jardin Jean-Paul-L’Allier, en l’honneur de son fondateur. Maire de Québec de 1989 à 2005, M. L’Allier a fait aménager ce jardin lors de son premier mandat. La revitalisation du quartier Saint-Roch était l’une de ses grandes priorités. Son initiative, audacieuse à l’époque, a donné le coup d’envoi à la métamorphose des lieux.

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Témoignage

Réjean Lemoine : le parc Saint-Roch

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Artefacts

Objets du quotidien

Objets du quotidien

Objets trouvés sur le site du jardin Jean-Paul-L'Allier. Collections archéologiques de la ville de Québec.

Images anciennes

Art public

L'atopie textuelle

Attracteurs – Parcours interactif

André Du Bois

2015

Jardin Jean-Paul-L'Allier – Parvis de l’église de Saint-Roch

Les Attracteurs forment un ensemble de 36 sculptures, étranges créatures à la silhouette gracile, tout uniques. Regroupées par trois ou par cinq, près de la moitié sont interactives. En les approchant, on pourra les voir « s’allumer » et murmurer des sons insolites, comme venus du sol même.

L'atopie textuelle

L'atopie textuelle

Collectif Les Causes perdues (Martin Mainguy et Alain-Martin Richard)

2000

Place de l’Université-du-Québec

Un poème a été gravé sur quatre panneaux d’aluminium qu’on a ensuite percés de 476 trous, libérant autant de pièces circulaires, chacune avec un fragment de texte et une adresse URL. Remises à des participants, les pièces passent de main en main et leur trajet peut être suivi sur le Web. Après avoir circulé dans le monde, les pièces seront réinsérées pour que le poème, petit à petit, soit reconstitué.

Lumières

Lumières

Roger Gaudreau

2007

Édifice TÉLUQ, 575, rue De Sainte-Hélène et 455, rue du Parvis

L’œuvre met en présence un bloc erratique et un banc en forme de parenthèse. La pierre ovale est scindée en deux parties entre lesquelles s’insère une plaque de verre. Cette brèche lumineuse symbolise la connaissance et les nouvelles technologies de communication. Le titre fait allusion aumouvement intellectuel et philosophique qui a marqué l’Europe au 18e siècle, dit le Siècle des lumières.

Monument René-Richard

Monument René-Richard

Alain Gourdon

1998

Jardin Jean-Paul-L'Allier

René Richard, peintre québécois d’origine suisse, est renommé pour ses paysages du Grand Nord et de Charlevoix, qu’il a peints dans des tons vibrants, avec une grande expressivité. Son buste surmonte un piédestal auquel est intégrée une reproduction du tableau Retour des chasseurs à la rivière George, Ungava, exécuté en 1949.

Monument Horatio-Walker

Monument Horatio-Walker

Jan Stohl

2004

Jardin Jean-Paul-L'Allier

Horatio Walker, né en Ontario, compte parmi les peintres paysagistes canadiens les plus en vue des premières décennies du 20e siècle. Établi à l’île d’Orléans, il s’attache à peindre la vie rurale québécoise tout en la sublimant, à la manière de l’école de Barbizon, en France. On peut voir sur le piédestal une reproduction de son tableau Noce canadienne, réalisé en 1930.

Monument Alfred Pellan

Monument Alfred Pellan

Alain Gourdon

1999

Jardin Jean-Paul-L'Allier

Le peintre québécois Alfred Pellan (1906-1988), l’un des précurseurs de la modernité artistique au Québec, a développé un style très personnel, à la croisée de l’art fauve, cubiste et surréaliste. Le monument élevé à sa mémoire se trouve près de la rue De Sainte-Hélène, dans le quartier même qui a vu naître l’artiste. Une reproduction du tableau Bestiaire no 23, daté de 1981, orne le piédestal.

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Plaque commémorative