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Vieux-Québec

Citadelle de Québec

Citadelle de Québec

Foyer du Royal 22e Régiment

La Citadelle de Québec domine le cap Diamant depuis presque deux siècles. Construite par l’armée britannique pour résister à une attaque qui n’est finalement jamais venue, cette forteresse typique des ouvrages fortifiés français du 17e siècle est connue comme la Gibraltar des Amériques. Aujourd’hui, elle est une base militaire active abritant les quartiers généraux de l’unique régiment francophone de l’armée canadienne, le Royal 22e Régiment.

Une citadelle imprenable

La Citadelle de Québec est le plus grand ouvrage militaire de ce type en Amérique du Nord. Depuis 1831, elle se dresse au sommet du cap Diamant afin de servir de dernier refuge à la garnison de Québec, au cas où la ville serait prise par l’ennemi. Sa situation et son ampleur lui ont valu le surnom de Gibraltar des Amériques.

Cette forteresse se compose d’une enceinte de pierre en forme d’étoile munie de quatre bastions. Elle renferme plusieurs bâtiments qui la rendent autosuffisante en cas de siège : casernes, hangars, armurerie, poudrières, etc.; on y a même aménagé un hôpital en 1840. Deux de ces bâtiments datent du Régime français : la redoute du cap Diamant construite en 1693 et la poudrière datant de 1750.

Patience et longueur de temps

Dès 1630, Champlain exprimait le désir d’ériger une place forte sur le cap Diamant. Un siècle plus tard, l’ingénieur du roi Chaussegros de Léry suggère à son tour de doter la ville d’une citadelle et il en trace les plans. Mais faute de moyens financiers, elle reste à l’état de projet.

Une fois maîtres de la ville, à la suite de la Conquête de 1759, les Britanniques consolident le système de défense des Français sans entreprendre la construction d’une citadelle. En 1775, cependant, quand les troupes britanniques repoussent de justesse une attaque américaine aux portes de Québec, les autorités font ériger une première citadelle en bois et en terre au sommet du cap Diamant. Ce n’est pas suffisant.

La pièce maîtresse tant attendue

En 1812-1813, les Américains cherchent à nouveau à envahir les colonies britanniques du Canada. En vain. Toutefois, les dirigeants coloniaux estiment qu’il est temps de bâtir une grande citadelle permanente en pierre.

L’ingénieur Elias Walker Durnford en dessine les plans en s’inspirant des réalisations du célèbre ingénieur français Sébastien Le Prestre de Vauban. Les travaux se dérouleront de 1820 à 1831. C’est cette citadelle qu’on peut encore voir et visiter aujourd’hui.

Quartier général du Royal 22e Régiment

En 1871, la paix est assurée avec les États-Unis et les troupes britanniques quittent Québec. L’école d’artillerie de la milice canadienne prend leur place dans la citadelle. Lord Dufferin, gouverneur général du Canada, y établit sa résidence officielle. Elle s’y trouve d’ailleurs encore, en tant que résidence secondaire, en plus de celle de Rideau Hall, à Ottawa.

Le Royal 22e Régiment occupe la Citadelle de Québec et y installe ses quartiers généraux à partir de 1920. Ce régiment a été créé à l’aube de la Première Guerre mondiale, en 1914, afin d’encourager les Canadiens français à s’enrôler dans l’armée. Il est la seule unité d’infanterie qui soit dirigée en français au Canada. Il peut s’enorgueillir d’avoir accompli de nombreux faits d’armes en Europe pendant les deux grandes guerres mondiales et sur plusieurs autres terrains d’opération par la suite.

Gardien du patrimoine militaire

Le Royal 22e Régiment est le gardien de cet exceptionnel patrimoine militaire. Ses troupes perpétuent certaines traditions, comme la relève de la garde, en été, au grand plaisir des visiteurs qui les observent défiler en grande tenue : tunique rouge et lourd bonnet en poil d’ours. À l’intérieur de la citadelle, un musée expose également des armes, des uniformes et divers artéfacts témoignant des 300 ans d’histoire militaire de la ville de Québec.

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Vidéo

Royal 22e Régiment

Royal 22e Régiment

Le sergent-major à la retraite Réal Léveillée rappelle l'origine du Royal 22e Régiment, la seule unité francophone des Forces armées candiennes, basé à citadelle de Québec. Le Royal 22e Régiment s'est maintes fois illustré au combat depuis 1914.

Visite virtuelle

Mémorial du Royal 22e Régiment

Mémorial du Royal 22e Régiment

Le mémorial contient le Livre du Souvenir dans lequel sont inscrits les noms de tous les membres du régiment tombés en devoir depuis 1914. Chaque matin, un militaire s'y rend et lit à voix haute les noms inscrits sur une page.

Images anciennes

Art public

Buste de Joseph-Helmer-Jolicoeur

Buste de Joseph-Helmer-Jolicoeur

Johanne Lafond

2013

Entre les murs de la citadelle (côté avenue Saint-Denis)

Ce buste représente le sous-officier de première classe Joseph Helmer Jolicœur, premier sergent-major régimentaire du 22e Bataillon en 1914.

Photo : © Royal 22e Régiment

Buste de Wenceslas Bilodeau

Buste de Wenceslas-Bilodeau

Johanne Lafond

2013

Entre les murs de la citadelle (côté avenue Saint-Denis)

Ce bronze perpétue le souvenir du sous-officier de première classe Wenceslas Bilodeau, premier sergent-major régimentaire du 22e Régiment en 1920 et du Royal 22e Régiment en 1921.

Photo : © Royal 22e Régiment

Monument des Conférences de Québec

Monument des Conférences de Québec

Oscar Nemon et Joe Davidson

1998

Rue Saint-Louis

Une structure aux formes courbes, figurant la coopération entre les Alliés, supporte les bustes des deux hommes d’État qui ont présidé aux importantes conférences tenues à la Citadelle pendant la Seconde Guerre mondiale. Le buste de Winston Churchill est une réplique du célèbre bronze exposé à l’Imperial War Museum de Londres. Celui de Franklin Roosevelt est un double d’une oeuvre de la Maison-Blanche.

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Georges-Philias Vanier

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Plaque commémorative