Passer au contenu principal

Accueil / Citoyens / Patrimoine / Toponymie / Fiche

Toponymie

Fiche

Montagne

avenue de la

9 septembre 1969

Val-Bélair

La Haute-Saint-Charles

Lamontagne , boulevard ; Montagne , rang de la ; Route Neuve

côte de la

17e siècle

Vieux-Québec–Cap-Blanc–Colline parlementaire

La Cité-Limoilou

L'avenue de la Montagne (Est et Ouest) mène au mont Bélair, ce qui a inspiré son nom. Celui-ci rappelle aussi le souvenir du « seigneur de la Montagne », surnom donné à Guillaume Bonhomme (1644-1710), seigneur de Bélair.

La côte de la Montagne est désignée ainsi au 17e siècle. Cette « rue-sentier » se faufile alors sur l'escarpement de la falaise pour rejoindre le fort Saint-Louis, construit par Champlain en 1620 et situé sur le promontoire. À cette époque, on utilise les termes montagne et cap pour parler de la colline de Québec. Ainsi, Champlain emploie souvent le mot montagne dans ses écrits, à la place de cap aux Diamants. Longtemps après l'implantation du nom de côte de la Montagne, une autre dénomination, celle de côte de la Basse-Ville, reste en usage au moins jusqu'en 1866. On a déjà cru que la côte de la Montagne tenait son nom de Noël Jérémie dit Lamontagne qui, en 1659, aurait loué une maison située dans le haut de la côte de la Montagne. Cette hypothèse n'est plus retenue aujourd'hui, non plus que l'autre voulant que la dénomination honore la mémoire de l'évêque anglican Jacob Mountain (1749-1825). Il est possible que la côte doive tout simplement son nom au fait que la falaise était vue comme une montagne à gravir.

Anciens toponymes
L'avenue de la Montagne Est et l'avenue de la Montagne Ouest étaient connues auparavant sous le nom de boulevard Lamontagne, adopté le 17 juillet 1954. Avant cette date, la partie ouest de ce boulevard portait le nom de rang de la Montagne et la partie est, ouverte vers 1942, celui de Route Neuve.

Sources

Avenue de la Montagne : Règlement 109 de la Ville de Bélair, 9 septembre 1969; Extrait du procès-verbal de la Municipalité de paroisse de Saint-Gérard-Majella, 17 juillet 1954; Commission de toponymie du Québec. Liste des odonymes par municipalité - Val-Bélair, 2002; Jacques, Hélène et Carl Grenier. Désignation systémique en odonymie urbaine : le cas de la C.U.Q. - Bélair, G.E.C.E.T., Université Laval, 1974; Val-Bélair : hier et aujourd'hui, Yvan Chapdelaine, Val-Bélair : Chambre de commerce, 1974; Groupe de recherches en histoire du Québec. Inventaire et analyse du patrimoine de l'arrondissement Laurentien à l'exception des secteurs de Saint-Augustin et de Cap-Rouge - Histoire et paysage, Service de l'aménagement du territoire de la Ville de Québec, Division design, architecture et patrimoine, 2004.

Côte de la Montagne : Ville de Québec. Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988, 1989; Poirier, Jean. Noms de rues de Québec au XVIIe siècle. Origine et histoire, Dossiers toponymiques, 27, Québec, Commission de toponymie, 2000, p. 20-21; Ville de Québec. Vieux-Québec, Cap Blanc : Place forte et port de mer, Les quartiers de Québec, 1989, p. 17-18; Lebel, Jean-Marie. Propositions de modifications aux données historiques du « Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988 », inédit, 2e version corrigée et augmentée, Ville de Québec, juin 2000.

Retour