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Toponymie

Fiche

John-Goudie

ruelle

6 octobre 2003

Vieux-Québec–Cap-Blanc–Colline parlementaire

La Cité-Limoilou

Le nom de cette ruelle rappelle le souvenir de John Goudie (1775-1824), un constructeur de navires et homme d'affaires originaire d'Écosse. En 1800, Goudie exploite déjà son propre chantier naval sur la Saint-Charles, dans le faubourg Saint-Roch. Chaque fois qu'une occasion se présente, il achète des lots riverains, si bien que dès 1812 toute la plage allant de la rue Monseigneur-Gauvreau au pont Drouin lui appartient; en 1820, il agrandit ses propriétés le long de l'actuelle rue du Prince-Édouard. Entre 1800 et 1812, sa période la plus productive, le quart de la production des chantiers de la région vient de chez Goodie. Ses navires sont destinés à des marchands de bois ou à des marchands généraux; les bateaux de dimensions plus modestes vont à des gens de la région ou encore Goudie les garde pour son usage personnel. Pour les constructeurs de navires de Québec, ces années sont marquées par une activité intense et une grande prospérité. Le commerce du bois qui se fait à partir de Québec connaît une montée spectaculaire et on a besoin de bateaux pour expédier les produits forestiers. En 1816, Goudie érige un quai en eau profonde à partir de la rue Saint-Pierre et l'année suivante, le Lauzon, premier traversier à vapeur du Saint-Laurent, est lancé du chantier Goudie. En 1818, le traversier est en mesure d'offrir un service régulier de navette entre le quai Goudie et la Pointe-Lévy. Trois autres bateaux à vapeur sortiront du chantier Goudie dont le Quebec, navire devant assurer la liaison entre Québec et Montréal, construit en 1818.

Sources

Résolution CV-2003-1167 du 6 octobre 2003; Dictionnaire biographique du Canada, vol. VI.

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