Cette rue a été nommée ainsi en l'honneur de Michel, Antoine et Dominique Racine, fils de Michel Racine, forgeron, et de Louise Pepin. Les trois frères, natifs de Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette, ont choisi la vie sacerdotale. L'aîné, Michel Racine (1815-1845), est vicaire à Saint-Roch de Québec puis à Château-Richer. Il meurt à 29 ans, à l'Hôpital Général de Québec. Antoine Racine (1822-1893) fait ses études théologiques au Séminaire de Québec où il est ordonné prêtre en 1844. Curé fondateur de Saint-Eusèbe-de-Stanfold (auj. Princeville, Centre-du-Québec) en 1848, il dirige ensuite les paroisses de Saint-Joseph de Beauce (1851-1853) et de Saint-Jean-Baptiste de Québec (1853-1874). Premier évêque de Sherbrooke (1874-1893), il y fonde le Séminaire Saint-Charles-Borromée en 1875. Il est décédé à Sherbrooke. Dominique Racine (1828-1888) étudie également au Séminaire de Québec et reçoit la prêtrise en 1853. Il exerce son ministère comme vicaire à la cathédrale de Notre-Dame-de-Québec puis comme curé de Saint-Basile de Portneuf (1858-1859) et de Rivière-du-Loup (1859-1862). Successivement curé et vicaire général de Chicoutimi (auj. Saguenay), il en devient le premier évêque en 1878. Il est mort à Chicoutimi. Les gens de la région l'avaient surnommé « l'apôtre du Saguenay ».

Ancien toponyme
Tracée au 17e siècle pour séparer les terres de la première concession du Grand-Saint-Antoine de celles de la seigneurie de Saint-Gabriel, la rue Racine est d'abord connue sous le nom de côte (ou rang) du Grand-Saint-Antoine. Elle prend le nom de rue Principale au début du 20e siècle, lorsque l'agglomération se développe. Il s'agissait à l'époque de la principale voie de communication de la municipalité, d'où son nom.