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Toponymie

Fiche

Baudelaire

rue

7 mai 1973

L'Aéroport

Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge

Écrivains

Le poète français Charles Baudelaire (1821-1867) mène à Paris une vie de misère après avoir été déshérité par sa famille qui réprouve sa conduite « dissolue ». Afin de survivre, il devient critique d'art et de littérature, faisant preuve dans ses textes de la même audace et de la même modernité d'esprit qui imprègnent son œuvre poétique. Car, selon lui, toute œuvre doit être en adéquation avec son temps. Tout en respectant les règles de la métrique et les formes classiques de la poésie, comme le sonnet, il accorde une place prépondérante à l'imagination lyrique, ouvrant ainsi la voie à la poésie moderne, du symbolisme au surréalisme. Paru en 1857, le recueil Les Fleurs du mal, son œuvre maîtresse, reflète la quête esthétique et mystique du poète. Il y exprime les aspirations contradictoires qui le font osciller entre le Bien et le Mal, entre idéalisme et décadence. L'œuvre fait scandale. Condamné pour « offense aux bonnes mœurs », Baudelaire voit son ouvrage abrégé de plusieurs poèmes jugés immoraux. En 1860, il publie Paradis artificiels, qui fait l'éloge des drogues, suivi en 1862 de Spleen de Paris, des poèmes en prose. Il signe là son dernier recueil. Miné par la maladie, il s'éteint à 46 ans. Après sa mort paraîtront deux recueils de ses critiques d'art : Curiosités esthétiques (1868) et L'Art romantique (1868-1870).

Sources

Résolution 25,883 de la Ville de Sainte-Foy, 7 mai 1973; Ville de Sainte-Foy, division des Archives. Index des noms de rues - Quartier laurentien, 2001; Ville de Sainte-Foy. Répertoire des odonymes de la Ville de Sainte-Foy, 1992; Encyclopédie Hachette Multimédia, 2005; Encyclopédie Microsoft Encarta, cd-rom, 1998.

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