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Toponymie

Fiche

Boisseau

rue

18 avril 1890

Saint-Sauveur (La Cité-Limoilou)

La Cité-Limoilou

Sainte-Élisabeth , rue

Même avant le grand incendie qui détruit Saint-Roch en 1845, le quartier a atteint la limite ouest de la ville. Les nouveaux arrivants s'installent désormais dans Saint-Sauveur, considéré comme la banlieue de Québec. Pierre Boisseau, qui tient une mercerie dans le Vieux-Québec, fait l'acquisition, en 1845, du domaine de Bas-Bijou délimité par les rues Bayard, Saint-Vallier Ouest (voir aussi De Saint-Vallier), De Mazenod et par la falaise. Au cours de la même année, il lotit sa propriété qui prendra le nom de Boisseauville. Longtemps le noyau urbain le plus important de l'actuel quartier de Saint-Sauveur, Boisseauville est surnommé le « faubourg des tuyaux » à cause des nombreuses habitations dépourvues de cheminées de brique, mais possédant de simples tuyaux de tôle qui dépassent du toit.

Ancien toponyme
Tracée sur une carte de 1858, la rue Boisseau s'appelait autrefois rue Sainte-Elisabeth. Selon l'Évangile de Luc, Élisabeth est l'épouse stérile du prêtre Zacharie, devenue miraculeusement mère de Jean-Baptiste.

Sources

Règlement 289, 18 avril 1890 (Boisseau); Ville de Québec. Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988, 1989; Carte de 1858 dessinée par Alfred Hamel (Boisseau); Carte de Paul Cousin de 1875, AVQ (Sainte-Elisabeth); Enquête : évaluation perceptuelle comparée du matériel odonymique de deux secteurs urbains de la Ville de Québec, Saint-Sauveur et Saint-Louis de France, p. 46; Ville de Québec. Saint-Sauveur, à l'image du début du siècle, Les quartiers de Québec, 1987, p. 8-11; Le Petit Robert des noms propres, 2000.

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