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Toponymie

Fiche

Cataraqui

domaine

vers 1840

Sillery

Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge

Le domaine Cataraqui, sur le chemin Saint-Louis, appartient d'abord à un commerçant de bois prospère, James Bell Forsyth, qui y fait bâtir une résidence vers 1836. Il lui donne le nom de Cataraqui, variation de Katarokwen, par lequel les Iroquois désignaient les terres où se développera la ville de Kingston (Ont.), lieu de naissance de Forsyth. Henry Burstall, qui a aussi fait fortune dans l'industrie du bois, se porte acquéreur du domaine en 1850 et commande à l'architecte Edward Staveley les plans d'une nouvelle villa. L'imposante demeure d'inspiration néoclassique est bientôt agrandie d'une serre dessinée par le même architecte. De 1860 à 1863, la résidence loge le gouverneur général Edmund Walker Head. La propriété passe ensuite à Charles Elzear Levey, banquier et commerçant de bois, qui y fait aménager des jardins par l'ancien jardinier de Spencer Wood (Bois-de-Coulonge), Peter Lowe. En 1905, Godfrey William Rhodes achète le domaine, dont sa fille Catherine Lily Jennings héritera en 1932. Elle épouse trois ans plus tard le peintre Percival Tudor-Hart, descendant de la maison royale des Tudor. Devenue veuve en 1954, elle continuera d'habiter Cataraqui jusqu'à sa mort, en 1972.

Acquis par le gouvernement du Québec en 1975, le domaine Cataraqui est aujourd'hui un monument historique classé. Parmi les grandes propriétés bourgeoises établies au 19e siècle sur les hauteurs de Sillery, Cataraqui est la seule à avoir été intégralement conservée, avec sa villa, ses dépendances et ses jardins.

Sources

Commission de la Capitale nationale. Le Domaine Cataraqui, site Internet, 2004; Bernier, André. Le vieux-Sillery, Québec : Ministère des affaires culturelles, Direction générale du patrimoine, Cahiers du patrimoine; 7, 1977, p. 89-91; Lambert, Serge et Caroline Roy. Une histoire d'appartenance, Québec et la vallée de la Jacques-Cartier, Les Éditions GID inc., Sainte-Foy, 2002, p. 390.

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