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Toponymie

Fiche

Donnacona

rue

19e siècle

Vieux-Québec–Cap-Blanc–Colline parlementaire

La Cité-Limoilou

L'Iroquoien Donnacona est le chef du village de Stadaconé (Québec) jusqu'en mai 1536. C'est alors qu'il est exilé en France par Jacques Cartier, avec ses deux fils, Domagaya et Taignoagny, ainsi que 7 autres membres de sa tribu. Arrivés à Saint-Malo (voir Montmartre) en juillet de cette même année, les dix Autochtones vont vivre en France aux frais du roi. Donnacona se laisse volontiers interroger sur ce qu'il a vu pendant ses voyages. On le présente à François 1er qui se montre très enthousiaste devant les richesses du nouveau monde et les merveilles du royaume de Saguenay que Cartier et son « invité » font valoir. On sait qu'en mars 1538, trois des Iroquoiens reçoivent le baptême et que l'un d'eux, peut-être Donnacona, reçoit le nom de François en l'honneur du monarque. On sait également que neuf des dix Autochtones exilés sont morts vers 1539 sans avoir revu leur pays. Donnaconna et ses fils sont de ceux-là. Quand Cartier jette à nouveau l'ancre à Stadaconé, en 1541, le chef Agona ne montre aucun signe de chagrin à l'annonce de la mort de son prédécesseur et de ses compagnons.

Cette rue apparaît déjà sur une carte de 1709 mais aucun nom n'y est inscrit. On lui donnera le nom de Donnacona au 19e siècle.

Sources

Ville de Québec. Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988, 1989; Concept général de réaménagement du Vieux-Québec, p. 25; Roy, Pierre-Georges. Les rues de Québec, p. 63; Dictionnaire biographique du Canada, vol. I; Cournoyer, Jean. Le petit Jean. Dictionnaire des noms propres du Québec, 1993; Lacoursière, Jacques. Histoire populaire du Québec des origines à nos jours, 1998 (cd-rom).

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