Ce toponyme a été adopté dans le cadre de l'harmonisation des noms de rues, rendue nécessaire par le regroupement municipal du 1er janvier 2002.

Les Cévennes, région montagneuse du sud de la France, occupent le rebord sud-est du Massif central où elles forment une imposante barrière. La région est renommée à partir du 16e siècle pour la châtaigneraie qui couvre la majeure partie des sols fertiles. Le châtaignier est même appelé « l'arbre à pain » tellement il s'avère indispensable à la vie des Cévenols. La châtaigne entre en effet dans l'alimentation des humains comme des animaux, tandis que le bois sert à la construction et à la fabrication d'objets de toute sorte. Bien que la châtaigneraie ait été presque entièrement détruite par le gel au début du 19e siècle, le châtaignier demeure le symbole du pays et fait toujours partie de la culture populaire. Le mûrier, destiné à l'élevage du ver à soie, l'a remplacé dans les champs, jusqu'à ce que les maladies déciment peu à peu les élevages. À partir des années 1950, tous les secteurs de l'économie traditionnelle des Cévennes s'effondrent les uns après les autres, entraînant l'exode des populations rurales. Vidée de près des deux tiers de ses habitants, la région compte maintenant sur le tourisme, la villégiature et l'agriculture spécialisée pour donner un second souffle à son économie.

Ancien toponyme
La rue des Cévennes portait auparavant le nom de rue de Plaisance, adopté le 16 septembre 1964. Plaisance est le nom d'un chef-lieu de canton du Gers, dans la région française Midi-Pyrénées. On y retrouve une bastide du 14e siècle.