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Toponymie

Fiche

Duberger–Les Saules

quartier

3 novembre 2003

Duberger–Les Saules

Les Rivières


Les anciens quartiers de Duberger et des Saules ont été réunis en 2003 pour former le quartier de Duberger-Les Saules, dans l'arrondissement des Rivières. Son territoire s'étend jusqu'au quartier de Vanier, à l'est; jusqu'aux limites de la ville de L'Ancienne-Lorette, à l'ouest; jusqu'au quartier de Neufchâtel Est/Lebourgneuf, au nord, et jusqu'à l'arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge, au sud.



À l'origine, le territoire de Duberger – alors dénommé La Petite-Rivière – était rattaché à la municipalité de la banlieue de Saint-Roch-de-Québec, créée en 1855. Celle-ci donnera naissance aux municipalités de Saint-Sauveur (1872), de Saint-Malo (1893) et de Limoilou (1893). La nouvelle municipalité de Saint-Malo, qui englobe alors le territoire de La Petite-Rivière, est nommée ainsi en mémoire du lieu de naissance de Jacques Cartier. En 1902, la municipalité de Saint-Malo est démembrée à son tour pour permettre la création de la municipalité de La Petite-Rivière, dorénavant séparée de Saint-Malo par la route Bell (auj. avenue Saint-Sacrement). En 1914, c'est au tour de La Petite-Rivière de perdre une parcelle de son territoire alors que la ville de Québec annexe le secteur situé au sud de la rivière Saint-Charles, entre le pont Scott et l'avenue Saint-Sacrement. L'année suivante a lieu un autre démembrement de La Petite-Rivière avec la formation, à même son territoire, de la municipalité de Québec-Ouest, dénommée plus tard Vanier. Surtout agricole à l'origine, La Petite-Rivière connaît, après la Deuxième Guerre mondiale, un essor remarquable grâce à l'implantation de quelques industries, mais surtout à cause du phénomène de croissance des banlieues dans les années 1960. Le mouvement coopératif en habitation joue notamment un rôle majeur dans le développement du quartier. Ayant acquis son statut de ville en 1955, La Petite-Rivière adopte le nom de Duberger en 1964. L'impossibilité de remédier au problème de l'eau potable est l'argument ultime qui convainc la population du bien-fondé d'une fusion avec la ville de Québec le 1er août 1970.



Le toponyme Les Saules rappelle qu'il y avait abondance de saules le long des rivières Saint-Charles et Lorette. Dès la fin du 19e siècle, il désigne un lieu-dit à l'intersection des routes menant à Valcartier, à Shannon, au lac Saint-Joseph et vers les Laurentides. À l'origine, ce territoire faisait partie de L'Ancienne-Lorette. En 1945 est érigée la paroisse de Sainte-Monique-des-Saules. Cette portion du territoire se détache de celui de L'Ancienne-Lorette en janvier 1953 pour former la municipalité de Sainte-Monique-des-Saules, qui devient Ville Les Saules le 2 mai 1960. Longtemps vouées à l'agriculture, les terres fertiles de ce territoire connaissent un développement urbain intensif au cours des années 1960, époque où les banlieues progressent. Le mouvement coopératif en habitation y est particulièrement dynamique. Bien que sa vocation soit principalement résidentielle unifamiliale, Les Saules comporte des zones de type industriel sans compter diverses entreprises commerciales et de services. La fusion avec la ville de Québec le 1er août 1970 vise à remédier au problème de l'approvisionnement en eau potable.

Sources

Règlement CV-2003-1333 de la Ville de Québec, 3 novembre 2003; État général des archives de la Ville de Québec, p. 89, 91 (quartier); Ville de Québec. Neufchâtel, Duberger, Les Saules : de seigneurie en banlieue, Les quartiers de Québec, 1988. Dossier toponymique de Duberger, AVQ; Commission de toponymie. Noms et lieux du Québec : si chaque lieu m'était conté, cd-rom, 1997; Site Internet de la Ville de Québec.

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