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Toponymie

Fiche

Negabamat

rue

1977

Sillery

Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge

Negabamat (vers 1600-1666), appelé Tekouerimat, est un des deux principaux chefs innus (montagnais) de la mission de Sillery. Au printemps de 1638, il s'installe avec ses gens dans l'établissement fondé par le père Paul Le Jeune pour sédentariser les tribus nomades. En décembre de la même année, Negabamat, vêtu à la française, reçoit le baptême à Québec. Il adopte le prénom Noël en l'honneur de Noël Brulart de Sillery, tandis que son épouse prend celui de Marie. Negabamat devient dès lors l'allié indéfectible des Français.

En 1645, il prend part aux pourparlers de paix entre les Français, les Hurons et les Algonquins d'un côté, et les Iroquois de l'autre. Au cours des années suivantes, il convainc les Abénaquis de demander les services d'un missionnaire, en l'occurrence le père Gabriel Druillettes, et persuade les tribus des environs de Boston et de Plymouth de se rallier aux Français. Negabamat fait d'ailleurs rédiger le récit de ses pérégrinations et l'envoie au père Le Jeune, son ami de la première heure, qui se trouve alors en France. Reconnaissants des services rendus par ce précieux ambassadeur, les Français l'honorent en lui faisant porter le dais à la procession de la Fête-Dieu à Québec. De plus, en 1665, le chef innus (montagnais) est au nombre des dignitaires invités aux cérémonies qui marquent l'arrivée à Québec de Prouville de Tracy, lieutenant général de la Nouvelle-France.

Sources

Dussault, Clément-T. Guide toponymique de Sillery, Archives de la ville de Sillery, 1985; Dictionnaire biographique du Canada, vol. I; Aubin, Thérèse. L'histoire de Sillery : la connaissez-vous?, Sainte-Foy : T. Aubin, 2001.

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