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Police

Nouvelle

8 juin 2022

Le SPVQ procède à l’arrestation de sept suspects pour harcèlement criminel

Hier vers 22 h, un appel est reçu au 911 à l’effet que deux jeunes mineurs se faisaient harceler et suivre par un groupe d’une dizaine de suspects dans le secteur de Val-Bélair. Certains suspects avaient le visage partiellement caché et l’un d’eux avait une cagoule complète. Il y a quelques jours, une des deux victimes aurait été menacée de subir des lésions graves et serait victime d’intimidation au quotidien. La direction de son école, lors d’une rencontre dans les jours précédents, lui aurait spécifié de composer le 911 sans délai s’il se sentait menacé par les suspects. Cette victime aurait reconnu un des intimidateurs et donne également l’information, lors de son appel au 911, que les suspects seraient armés de couteaux.


Vers 22 h 10, deux policiers localisent sept suspects sur Pie-XI Nord, à l’intersection Etna, dont la plupart portent un vêtement sur la tête cachant une bonne partie de leur visage et l’un d’eux porte une cagoule complète. Ils interpellent les suspects qui, pour la plupart, n’offrent aucune collaboration. Les suspects s’approchent des policiers avec agressivité et encerclent ceux-ci. Ils insultent les policiers qui demandent du renfort pour procéder aux arrestations.


Dès l’arrivée des premiers renforts, les policiers ont commencé à procéder à des arrestations. Plusieurs suspects ont activement résisté à leur arrestation.


Entre autres, avant de se faire arrêter, le suspect portant la cagoule dissimulait ses mains dans un sac en bandoulière alors que les policiers lui sommaient de montrer ses mains. Il était très agité et n’obtempérait pas aux directives. C’est pourquoi l’arme à impulsion électrique (AIE) a été présentée. L’AIE n’a jamais été actionnée.


Au total, sept jeunes âgés entre 14 et 19 ans ont été arrêtés pour harcèlement criminel et port de déguisement dans un dessein criminel. Une fouille a permis de saisir trois couteaux et une cagoule qui étaient en possession des suspects. Ils ont été libérés par promesse de comparaître avec conditions ne pas importuner les victimes et de ne pas communiquer entre suspects. Les six mineurs ont été remis à la charge de leurs parents. L’enquête dans ce dossier se poursuit.


Cette intervention résulte d’un cas d’intimidation extrême où les victimes voient leur qualité de vie affectée par le comportement des suspects. Nous continuons à travailler avec nos partenaires, dont les établissements scolaires, à enrayer toute situation d’intimidation.