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Québec, le 28 septembre 2023 – La Ville de Québec annonce que sept nouvelles plaques Ici vécut seront bientôt installées sur des bâtiments privés, avec l’accord des propriétaires. Ces plaques commémoratives permettent d’honorer des personnalités ayant contribué au développement et au rayonnement de la ville, en montrant l’endroit où elles ont habité.
« Le programme Ici vécut permet de rendre hommage à des personnalités s'étant illustrées dans différentes sphères d'activité, dont les arts, les sciences, l'industrie et la vie communautaire, a mentionné la responsable de la culture au comité exécutif, Mme Catherine Vallières-Roland. Par les lieux où ces gens ont vécu, nous rappelons, à toutes les générations, le rôle qu’ils ont joué dans la société. »
« Les citoyens sont au cœur de ce devoir de mémoire, car la majorité des plaques qui ornent les façades de la ville sont le fruit de suggestions transmises par un formulaire en ligne, a ajouté le président du comité de commémoration de la Ville de Québec, M. Claude Lavoie. Les propositions sont par la suite analysées par les historiens et experts en patrimoine du comité, qui en valident la pertinence pour la ville et ses citoyens. »
Sept nouvelles personnalités honorées La Ville de Québec installera, au cours des prochaines semaines, les plaques honorant les personnes suivantes :
Artiste peintre et pionnière dans la technique de l’émail, Thérèse Brassard a produit des tableaux où la couleur et le dessin fusionnent de façon remarquable. En 1956, l’artiste expose ses œuvres à travers le Québec et même à la Biennale de Vancouver. En 1959, à l’occasion d’une exposition au Musée d’art moderne de Paris, elle décroche la Médaille d’argent de la Ville de Paris. Les pièces de Thérèse Brassard sont souvent offertes aux personnalités de renom qui visitent le Québec et le Canada. Aujourd’hui, elles sont intégrées aux collections privées et publiques de plusieurs pays. On les retrouve notamment au Musée national des beaux-arts du Québec et au Musée d’art moderne de Paris.
Artiste peintre et pionnière dans la technique de l’émail, Thérèse Brassard a produit des tableaux où la couleur et le dessin fusionnent de façon remarquable. En 1956, l’artiste expose ses œuvres à travers le Québec et même à la Biennale de Vancouver. En 1959, à l’occasion d’une exposition au Musée d’art moderne de Paris, elle décroche la Médaille d’argent de la Ville de Paris.
Les pièces de Thérèse Brassard sont souvent offertes aux personnalités de renom qui visitent le Québec et le Canada. Aujourd’hui, elles sont intégrées aux collections privées et publiques de plusieurs pays. On les retrouve notamment au Musée national des beaux-arts du Québec et au Musée d’art moderne de Paris.
Journaliste et éditeur, Georges-Émile Cloutier a vécu toute sa vie dans la maison familiale du Trait-Carré à Charlesbourg. En 1949, il publie L’Indicateur Cloutier, un annuaire pour les résidents de la banlieue nord de Québec. Il fonde ensuite La Vie, un périodique qui reflète la vie de Charlesbourg, symbole d’union et de collaboration entre tous les citoyens. La publication, d’abord locale, étend rapidement le nombre de ses abonnés au secteur de Loretteville. Georges-Émile Cloutier est aussi très actif au sein de la vie communautaire. Il préside notamment la Ligue des Patriotes et la Société Saint-Jean-Baptiste locale. Il devient également directeur de l’Amicale mariste de Charlesbourg et membre des Amis de Monsieur Vincent, un organisme guidé par les valeurs humanistes et chrétiennes de Saint Vincent de Paul.
Journaliste et éditeur, Georges-Émile Cloutier a vécu toute sa vie dans la maison familiale du Trait-Carré à Charlesbourg. En 1949, il publie L’Indicateur Cloutier, un annuaire pour les résidents de la banlieue nord de Québec. Il fonde ensuite La Vie, un périodique qui reflète la vie de Charlesbourg, symbole d’union et de collaboration entre tous les citoyens. La publication, d’abord locale, étend rapidement le nombre de ses abonnés au secteur de Loretteville.
Georges-Émile Cloutier est aussi très actif au sein de la vie communautaire. Il préside notamment la Ligue des Patriotes et la Société Saint-Jean-Baptiste locale. Il devient également directeur de l’Amicale mariste de Charlesbourg et membre des Amis de Monsieur Vincent, un organisme guidé par les valeurs humanistes et chrétiennes de Saint Vincent de Paul.
Architecte, arpenteur et dessinateur, Paul Cousin a réalisé, en 1871, le plan cadastral de la ville de Québec et du village de Saint-Sauveur, une œuvre devenue aujourd’hui un outil de recherche incontournable en histoire urbaine. Quelques années plus tard, il conçoit les plans de la halle Montcalm, un vaste bâtiment de trois étages qui disparaîtra en 1932 au profit du Palais Montcalm. En 1893, il conçoit la caserne de Saint-Malo, rue de l’Aqueduc, un bâtiment agrandi en 1912 et devenu depuis la plus vieille caserne active de Québec. Il est également présent dans son milieu. Il organise l’importante Convention nationale des Canadiens français et le grand défilé de la Saint-Jean-Baptiste, où il conçoit d’ailleurs des chars allégoriques.
Architecte, arpenteur et dessinateur, Paul Cousin a réalisé, en 1871, le plan cadastral de la ville de Québec et du village de Saint-Sauveur, une œuvre devenue aujourd’hui un outil de recherche incontournable en histoire urbaine.
Quelques années plus tard, il conçoit les plans de la halle Montcalm, un vaste bâtiment de trois étages qui disparaîtra en 1932 au profit du Palais Montcalm. En 1893, il conçoit la caserne de Saint-Malo, rue de l’Aqueduc, un bâtiment agrandi en 1912 et devenu depuis la plus vieille caserne active de Québec.
Il est également présent dans son milieu. Il organise l’importante Convention nationale des Canadiens français et le grand défilé de la Saint-Jean-Baptiste, où il conçoit d’ailleurs des chars allégoriques.
Journaliste, critique et auteure ayant grandi dans Saint-Roch, Monique Duval a travaillé au journal Le Soleil pendant près de 30 ans. Au cours des années 1970 et 1980, elle fait connaître l’histoire de sa ville natale, en écrivant notamment la rubrique « Hier et aujourd’hui », ainsi qu’une chronique sur l’histoire des rues. Elle fait œuvre de pionnière en éveillant ses concitoyens au passé de leur ville et à la richesse de leur patrimoine. Elle publie aussi des ouvrages de vulgarisation. En 1997, la Société historique de Québec lui confère le titre de membre émérite. En 2001, elle reçoit la médaille de la Ville de Québec pour l’ensemble de son œuvre. En 2006, elle est nommée chevalière de l’Ordre national du Québec. Elle fut aussi membre de l’Ordre du Canada.
Journaliste, critique et auteure ayant grandi dans Saint-Roch, Monique Duval a travaillé au journal Le Soleil pendant près de 30 ans. Au cours des années 1970 et 1980, elle fait connaître l’histoire de sa ville natale, en écrivant notamment la rubrique « Hier et aujourd’hui », ainsi qu’une chronique sur l’histoire des rues. Elle fait œuvre de pionnière en éveillant ses concitoyens au passé de leur ville et à la richesse de leur patrimoine. Elle publie aussi des ouvrages de vulgarisation.
En 1997, la Société historique de Québec lui confère le titre de membre émérite. En 2001, elle reçoit la médaille de la Ville de Québec pour l’ensemble de son œuvre. En 2006, elle est nommée chevalière de l’Ordre national du Québec. Elle fut aussi membre de l’Ordre du Canada.
Géologue, pionnier de l’enseignement des sciences et explorateur minier né en Suisse, le Dr Faessler s’établit à Québec en 1923. En parallèle d’une brillante carrière dans l’enseignement universitaire, il devient explorateur minier pour le ministère provincial des Mines. Il est l’un des premiers géologues de terrain du Québec, un métier qui l’amène à parcourir les quatre coins de sa terre d’adoption. Le Dr Faessler produit également de nombreuses publications scientifiques qui contribuent à l’avancement des connaissances en géologie. Il prend part à plusieurs sociétés scientifiques et savantes. En 1952, il est élu à la Société royale du Canada. Le gouvernement du Québec lui rend également hommage en baptisant deux lacs en son honneur, l’un en Mauricie et l’autre sur la Côte-Nord.
Géologue, pionnier de l’enseignement des sciences et explorateur minier né en Suisse, le Dr Faessler s’établit à Québec en 1923. En parallèle d’une brillante carrière dans l’enseignement universitaire, il devient explorateur minier pour le ministère provincial des Mines. Il est l’un des premiers géologues de terrain du Québec, un métier qui l’amène à parcourir les quatre coins de sa terre d’adoption.
Le Dr Faessler produit également de nombreuses publications scientifiques qui contribuent à l’avancement des connaissances en géologie. Il prend part à plusieurs sociétés scientifiques et savantes. En 1952, il est élu à la Société royale du Canada. Le gouvernement du Québec lui rend également hommage en baptisant deux lacs en son honneur, l’un en Mauricie et l’autre sur la Côte-Nord.
Physicien et pédagogue originaire du quartier Saint-Sacrement, le Dr Kerwin est nommé directeur du département de physique de l’Université Laval en 1961. Il en devient le premier recteur laïc en 1972. Spécialiste de la physique atomique, il occupe la présidence de l’Association canadienne des physiciens, de l’Académie des sciences et de la Société royale du Canada. De 1980 à 1989, il est nommé à la présidence du Conseil national de recherches du Canada, où il trouve des fonds pour construire l’Institut national d’optique de Québec. En 1989, il devient le premier président de l’Agence spatiale canadienne. Compagnon de l’Ordre du Canada, Officier de l’Ordre national du Québec et Officier de la Légion d’honneur de France, le Dr Kerwin s’est également fortement impliqué au sein de la communauté irlandaise de Québec.
Physicien et pédagogue originaire du quartier Saint-Sacrement, le Dr Kerwin est nommé directeur du département de physique de l’Université Laval en 1961. Il en devient le premier recteur laïc en 1972.
Spécialiste de la physique atomique, il occupe la présidence de l’Association canadienne des physiciens, de l’Académie des sciences et de la Société royale du Canada. De 1980 à 1989, il est nommé à la présidence du Conseil national de recherches du Canada, où il trouve des fonds pour construire l’Institut national d’optique de Québec. En 1989, il devient le premier président de l’Agence spatiale canadienne.
Compagnon de l’Ordre du Canada, Officier de l’Ordre national du Québec et Officier de la Légion d’honneur de France, le Dr Kerwin s’est également fortement impliqué au sein de la communauté irlandaise de Québec.
Entrepreneur dans la chaussure et la ganterie, Jean-Herménégilde Larochelle a contribué à faire fleurir cette industrie à Québec. En 1892, il emploie plus de 115 employés. Il s’associe ensuite à ses fils et s’incorpore en 1914, sous la raison sociale J.-H. Larochelle et Fils Limitée. La fabrication de chaussures, de bottes et de « claques » se poursuit dans la manufacture de la rue Saint-Vallier Est. L’actif de la compagnie atteint plus de 200 000 $ dans les années 1920. Membre du conseil de fabrique de la paroisse de Saint-Roch, M. Larochelle est aussi l’un des principaux artisans de la construction de l’église paroissiale. Dans les dernières années de sa vie, le manufacturier prospère quitte Saint-Roch pour s’établir dans le quartier Montcalm.
Entrepreneur dans la chaussure et la ganterie, Jean-Herménégilde Larochelle a contribué à faire fleurir cette industrie à Québec. En 1892, il emploie plus de 115 employés. Il s’associe ensuite à ses fils et s’incorpore en 1914, sous la raison sociale J.-H. Larochelle et Fils Limitée.
La fabrication de chaussures, de bottes et de « claques » se poursuit dans la manufacture de la rue Saint-Vallier Est. L’actif de la compagnie atteint plus de 200 000 $ dans les années 1920. Membre du conseil de fabrique de la paroisse de Saint-Roch, M. Larochelle est aussi l’un des principaux artisans de la construction de l’église paroissiale. Dans les dernières années de sa vie, le manufacturier prospère quitte Saint-Roch pour s’établir dans le quartier Montcalm.
À propos du programme Ici vécut Les plaques Ici vécut sont financées par l’Entente de développement culturel entre la Ville de Québec et le gouvernement du Québec.
Les citoyens peuvent proposer une personnalité, si elle respecte les critères d’admissibilité, en utilisant le formulaire Proposer une commémoration.
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