Le nom de ce parc public, aménagé dans la partie est de l'ancien Jardin zoologique du Québec, rappelle que plusieurs moulins se sont succédé sur son emplacement entre les 18e et 20e siècles. Tirant parti de la proximité de la rivière du Berger, les Jésuites, propriétaires des lieux sous le Régime français, font construire un moulin à scie actionné par l'énergie hydraulique. D'autres scieries suivront, mais aussi des moulins à farine, à carder, à tabac ou servant à alimenter des fabriques de semelles et d'allumettes. Le moulin de Joseph Douville est le dernier à occuper le site. On y produit du tabac à chiquer et à priser jusqu'en 1921, année où les installations sont détruites par un incendie. Des vestiges évocateurs de ce passé industriel subsistent dans la partie sud du parc.