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Toponymie

Fiche

Amérindiens

rue des

15 avril 1985

Notre-Dame-des-Laurentides

Charlesbourg

Communautés du Canada

Le mot « Amérindien » réfère au terme longtemps utilisé pour désigner les autochtones d’Amérique du Nord. Probablement originaires d'Asie, ils auraient emprunté le détroit de Béring pour atteindre l'Alaska et le Grand Nord canadien avant de se disperser par vagues successives sur tout le continent. Lorsque Christophe Colomb débarque sur une île des Caraïbes (Haïti) en 1492, il croit avoir atteint les Indes orientales et nomme les autochtones « Indiens ». Le nom « Indien » est demeuré, principalement dans le domaine juridique en raison de la Loi sur les Indiens (1876).  Le terme « Amérindien », longtemps utilisé pour éviter toute confusion avec les habitants de l’Inde, tend de plus en plus à être remplacé par le terme « Autochtone ». 

Les premiers contacts des Autochtones du Canada avec les Français remonteraient au début du 16e siècle, avant que Jacques Cartier ne mette pied à Gaspé en 1534. Des pêcheurs basques, normands et bretons fréquentent alors les côtes de Terre-Neuve et du Labrador ainsi que le golfe du Saint-Laurent. Des liens se créent grâce au commerce des fourrures, prélude à la colonisation du territoire par les Français au 17e siècle. On estime que la population autochtone du Canada à cette époque varie entre 200 000 et 1 000 000 de personnes. Dans l'Est, on retrouve des Iroquoiens et des Algonquiens. Les premiers, établis dans la région des Grands Lacs, pratiquent l'agriculture et sont semi-sédentaires, alors que les Algonquiens de la forêt subarctique ont un mode de vie nomade, vivant de chasse, de pêche et de cueillette. Les Européens doivent en grande partie leur survie dans le Nouveau Monde aux Nations autochtones. Ils ont appris notamment à utiliser certaines plantes médicinales, adopté le canot et la raquette comme moyens de transport, emprunté des techniques de chasse et de pêche.

Les guerres et les épidémies ont lourdement affecté la majorité des peuples autochtones d'Amérique. Longtemps tenus à l'écart, ils occupent aujourd'hui une place de plus en plus importante sur l'échiquier politique.

Sources

Résolution 85/24025 de la Ville de Charlesbourg, 15 avril 1985; Office québécois de la langue française. Le grand dictionnaire terminologique, site Internet, 2006; Veyron, Michel. Dictionnaire canadien des noms propres, Larousse Canada, 1989; Encyclopédie Hachette Multimédia, 2005.

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