Biographie
Né le 21 mai 1848 à Québec, Harry Staveley est le fils d’Edward Staveley, architecte, et de Mary Ann White.
Membre d’une dynastie familiale d’architectes éminents ayant notamment œuvré en Angleterre, aux États-Unis et aux Antilles, Harry Staveley suit naturellement les traces de son père. Alors que la plupart des architectes anglo-saxons de cette époque s’établissent à Montréal, Toronto ou Kingston, Edward Staveley fera toute sa carrière à Québec, la bourgeoisie anglophone lui confiant la conception et la construction de nombreuses maisons, villas, magasins, écoles et églises. En devenant l’associé de son père, Harry Staveley tire profit de cette avantageuse situation.
Il étudie d’abord auprès du professeur Frederick East, à Québec, et acquiert sa formation en architecture dans l’entreprise paternelle. En 1863, il devient officiellement associé de la firme, qui prend alors le nom d’Edward Staveley and Son.
Au décès de son père en 1872, Harry Staveley a déjà commencé à imposer sa propre signature architecturale à Québec. Ayant d’abord suivi les influences paternelles (un néoclassicisme tardif mâtiné de Renaissance italienne), le travail de Harry Staveley puisera davantage dans le répertoire dit « historiciste » et pittoresque, avec une inspiration française colorée de nombreuses touches fantaisistes : cet éclectisme fait de lui l’architecte victorien par excellence de Québec, tant dans les bâtiments civils que religieux.
Le 18 octobre 1876, il épouse à Québec Barbara Black. De cette union sont nés trois fils, dont deux deviendront aussi architectes, et une fille. Il meurt à Québec le 24 juillet 1925.
Avec son père Edward Staveley (1795-1872) et son fils Edward Black Staveley (1877-1969), Harry Staveley est l’un des maillons de cette famille qui, sur trois générations, a réalisé d’importants projets architecturaux et a eu un impact significatif sur le patrimoine architectural de la capitale nationale. Outre le fonds de la famille Staveley conservé à BAnQ, certains de ses croquis d’architecture à l’aquarelle, véritables œuvres d’art, se trouvent au Musée national des beaux-arts à Québec.
Notices bibliographiques :
Bibliothèque Kalos, Images en art et architecture du Québec, Université Laval [en ligne] https://kalos.bibl.ulaval.ca/digital/collection/p22018coll8
Luc Noppen, « Staveley, Harry », Dictionnaire biographique du Canada [en ligne], http://www.biographi.ca/fr/bio/staveley_harry_15F.html.
Suzie F. Poulin, L'architecture résidentielle des Staveley, 1846-1954. Ottawa, Bibliothèque nationale du Canada, 1995.
Répertoire du patrimoine culturel du Québec, « Staveley, Harry » [en ligne] https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&type=pge&id=7987.
