Ce toponyme perpétue le souvenir de l'abbé Guillaume Giroux (1845-1924), curé de la paroisse de Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette de 1880 à 1904. Originaire de Charlesbourg, il est ordonné prêtre en 1870, à Saint-Hyacinthe, et est aussitôt nommé vicaire à Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette. Dix ans plus tard, il succède au curé François Boucher à la tête de la paroisse. Comme il n'y a encore ni couvent ni collège dans la localité, il se charge lui-même de l'instruction des jeunes. Il préside à la construction de la deuxième église, entre 1891 et 1903, laquelle sera détruite par un incendie cinq ans plus tard. La maladie oblige le pasteur à délaisser son ministère en 1904, mais il demeurera jusqu'à sa mort chez un paroissien, Ernest Savard, établi rue Giroux. L'abbé Giroux aura ainsi passé toute sa vie sacerdotale à Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette.

Ancien toponyme
La rue Giroux portait à l'origine le nom de rue de l'Église. Cette rue forme un angle avec la rue Racine, où se trouve l'église de Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette. Quatre églises se sont succédé sur cet emplacement. La première est construite entre 1798 et 1810, avec la collaboration de François Baillairgé qui en exécute le décor. Vu le nombre croissant de fidèles, elle est démolie en 1890 pour faire place à un édifice plus vaste, ouvert au culte en 1892. Un incendie le détruit en 1908. On entreprend aussitôt d'édifier une troisième église en y intégrant une partie des murs de pierre de la précédente. Le nouveau lieu de culte, dessiné par l'architecte Georges-Émile Tanguay, est inauguré en 1911. Une fois de plus, en 1967, le feu fait des ravages, ce qui nécessite la construction d'une quatrième église, ouverte l'année suivante.