Né à Saint-Casimir, l'écrivain et poète Alain Grandbois (1900-1975) effectue de nombreux séjours à l'étranger dans l'entre-deux-guerres. En 1933, il se fait connaître avec Né à Québec, une biographie romancée de l'explorateur Louis Jolliet. Son récit Les voyages de Marco Polo lui vaut le prix David en 1941. Il se fixe à Montréal, devient bibliographe à la bibliothèque Saint-Sulpice et vit, jusqu'en 1960, une période d'intense activité littéraire. Essentiellement lyrique, sa poésie est marquée par les grands thèmes de la mort, de la vie et de l'amour qui s'entrecroisent dans une vision presque toujours ouverte sur l'univers : Îles de la nuit (1944), Rivages de l'homme (1948), L'Étoile pourpre (1957). C'est la première fois que la poésie québécoise montre une telle force, une telle souplesse. Ces vers libres, nourris d'images et de rythmes savants, traversés d'accents surréalistes, étonnent par leur puissance d'évocation. Grandbois devient un chef de file de sa génération et des suivantes. En 1961, il s'établit à Québec où il devient fonctionnaire au Musée du Québec (auj. Musée national des beaux-arts du Québec). Le poète continuera de récolter les honneurs dont un troisième prix David, en 1970, pour l'ensemble de son œuvre.

Ancien toponyme
L'avenue Grandbois s'appelait autrefois avenue Saint-Eugène, du nom d'Eugène Leclerc (1909-?), échevin de Ville Les Saules de 1953 à 1967, entrepreneur en bâtiment et propriétaire de terrains dans cette ville et dans Duberger.