Passer au contenu principal

Accueil / Citoyens / Patrimoine / Toponymie / Fiche

Toponymie

Fiche

Chanoine-Martin

rue du

vers 1963

Cité-Universitaire; Saint-Louis

Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge

Charles-Martin , avenue

Né à Québec, Charles-Amador Martin (1648-1711), premier curé de la paroisse de Notre-Dame-de-Foy, est le fils d'Abraham Martin dit l'Écossais, qui laissera son nom aux plaines d'Abraham et à la côte d'Abraham. Martin poursuit ses études théologiques chez les Jésuites et est ordonné en 1671, ce qui en fait le second Canadien de naissance à accéder à la prêtrise. Il exerce son ministère à Québec et dans les environs, notamment à Beauport, à Château-Richer et à L'Ange-Gardien. Il enseigne aussi pendant plusieurs années au Séminaire de Québec tout en assumant la fonction d'économe de 1678 à 1681. Nommé chanoine trois ans plus tard, il obtient en 1698 la cure de la paroisse de Notre-Dame-de-Foy nouvellement créée. Le chanoine Martin officie à Sainte-Foy jusqu'à sa mort, en 1711. Il sera inhumé dans la cathédrale de Notre-Dame-de-Québec.

La tradition locale attribue au chanoine Martin la plus ancienne composition musicale au Canada : la musique de la messe de la Sainte-Famille dont la fête a été instituée en 1665 par Mgr de Laval. L'Hôtel-Dieu de Québec conserve le manuscrit de cette musique, mais comme il n'est ni daté, ni signé, on ne peut prouver hors de tout doute que le chanoine en est l'auteur.

Ancien toponyme
La rue du Chanoine-Martin portait auparavant le nom d'avenue Charles-Martin, adopté vers 1956.

Sources

Ville de Sainte-Foy. Normalisation des odonymes. Annexe B - Historique de chacun des noms de rues de la Ville de Sainte-Foy, 1993; Côté, Alain, Société d'histoire de Sainte-Foy. Odonymes de la ville de Sainte-Foy et date d'apparition, 1991; Commission de toponymie du Québec. Liste des odonymes par municipalité - Sainte-Foy, 2002; Dictionnaire biographique du Canada, vol. III; Lessard, Michel, avec la coll. de Jean-Marie Lebel et Christian Fortin. Sainte-Foy : l'art de vivre en banlieue au Québec : du temps des seigneuries à l'aurore du XXIe siècle, Éd. de l'Homme, Montréal, 2001, p. 298

Retour