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Alors qu’il a presque complètement disparu de certaines régions de la vallée du Saint-Laurent, l’orme d’Amérique occupe une place significative dans le paysage urbain de Québec, qui en a fait son arbre emblème en mai 1990. Son port majestueux marque notamment le secteur de la colline Parlementaire et de la Grande Allée.
Inauguré en 1896, l’édifice est l’œuvre de l’architecte Georges-Émile Tanguay, qui voulait en faire le symbole d’une ville à la fois enracinée dans l’histoire, mais aussi empreinte de modernisme.
L’orme d’Amérique peut atteindre une hauteur de 25 à 35 mètres et a un tronc élancé. Ses branches forment souvent une canopée en forme de parasol, créant des « cathédrales vertes » lorsque les branches des arbres voisins se rejoignent.
Bien que l’orme d’Amérique se régénère naturellement dans l’environnement urbain, la Ville a cessé d’en planter depuis la survenue de la maladie hollandaise de l’orme qui s’attaque principalement à cette espèce. Consciente de la majesté de cet arbre et désireuse de préserver l’avenir de son emblème, elle a repris récemment sa plantation dans les espaces municipaux, profitant de la stabilité offerte par le programme de lutte.
Malheureusement, un peu partout au Québec, la maladie hollandaise de l’orme en a tué un très grand nombre au cours des dernières décennies. Depuis 1981, un programme de lutte est en vigueur à la Ville de Québec, qui fait de la municipalité une cheffe de file au Canada en la matière. Grâce à celui-ci, il y a encore aujourd’hui plusieurs milliers d’ormes d’Amérique sur le territoire de la capitale nationale. Peu de villes canadiennes maintiennent un programme d’action aussi important que celui de la Ville de Québec, malgré le fait qu’il s’agit d’une essence qui a été largement plantée en milieu urbain au cours du siècle dernier.
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