Accueil / Citoyens / Art et culture / Art public / Répertoire des œuvres d'art public / Maizerets – Lairet – Vieux-Limoilou
Éric Lapointe
2018
Place Jean-Béliveau
Cette sculpture représente le célèbre hockeyeur Jean Béliveau. Il s’agit d’une œuvre conçue en anamorphose, c’est-à-dire que sa forme varie selon l’emplacement du spectateur. En s’installant précisément sur la rondelle située au sol, on y découvre une imposante silhouette. À mesure qu’on se déplace, d’autres aspects du joueur en plein élan apparaissent.
Carte interactive
Frédéric Caron
2008
Parc linéaire de la Rivière-Saint-Charles
Ce canapé bien coussiné invite le passant à prendre un moment de repos. Attention, il est moins moelleux qu'il le semble de loin! Son revêtement se compose de milliers d'écrous de métal – un rappel des industries qui bordaient jadis ce cours d'eau. L'œuvre explore le jeu des apparences. Avec humour, elle rend aussi hommage à l'anatomie humaine, son titre signifiant « qui a de belles fesses ».
Helga Schlitter
2003
École de cirque de Québec, 750, 2e Avenue
Cette œuvre célèbre la magie du cirque en épelant ce mot de haut en bas sur l’édifice. Au sommet, une lune argentée forme un C penché. Le I trace la vrille de la balle du jongleur, le R reproduit les rayures du chapiteau. Le Q est un ballon, le U est un trapèze. Enfin, le E, scintillant serpent en mosaïque de verre, symbolise les animaux qu’on donnait jadis en spectacle. Faussement naïve, l’installation en appelle à notre cœur d’enfant.
Pierre Bourgault
1991
105, boulevard Henri-Bourassa, usine de traitement des eaux
Ce poisson-bateau en aluminium vogue sur une plage près de la baie de Beauport, en face de l’usine d’épuration de la Ville. Son squelette rappelle la disparition de plusieurs espèces du fleuve Saint-Laurent, dont le bar rayé (réintroduit depuis). L’installation est complétée par un entonnoir géant qui évoque à la fois les porte-voix des capitaines d’antan et les filtres employés pour traiter les eaux usées.
BGL
2004
Parc Ferland
L’été, les vêtements suspendus le long de cordes parallèles servent de jets d’eau, au grand plaisir des enfants qui visitent le parc. Ces banderoles multicolores rappellent un élément caractéristique de l’identité du quartier, soit les nombreuses cordes à linge qui survolent les ruelles. Mais elles font du « lavage » un moment bien plus agréable!
Jim Couture
1986
Bibliothèque Saint-Albert
Partis sur une même lancée, taureau et bélier courent à travers les saisons à l’entrée de la bibliothèque Saint-Albert. Leurs silhouettes stylisées composent une image forte sur ce bas-relief en calcaire de Saint-Marc-des-Carrières. L’artiste abitibien qui l’a sculpté a appris son art chez les Inuits, dont on ressent la spiritualité ancrée dans la nature.
Jean-Pierre Morin
1997
ExpoCité
De loin, les grandes tiges de métal ressemblent à des bras jetés en l’air, prêts à célébrer à l’unisson un concert ou un événement sportif. Il faut s’approcher de la structure en aluminium pour prendre conscience d’une autre dimension de l’œuvre. On peut alors y distinguer un nid ou une corolle protectrice, abritant un être en devenir.
Claude Pelletier
Angle de la 1re Avenue et de la 4e Rue
Des chats, des chaises, des escaliers métalliques qui grimpent vers le ciel… Ce trio de sculptures juchées sur des piédestaux dévoile une partie de l’âme du quartier Limoilou. L’installation-signature résume l’art de vivre dans ce vieux quartier ouvrier aux ruelles animées.
François Léger
Lien piétonnier de la place Jean-Béliveau
Le museau tourné vers les piétons en route vers le Centre Vidéotron, ce cheval de bronze séduit par sa douceur. L’animal repose sur le côté, les pattes délicatement repliées sous lui. Une invitation au calme et à la détente. La sculpture rappelle aussi les nombreuses foires agricoles qui se sont déroulées sur le site.
Don Darby
Hôpital de l’Enfant-Jésus
Cette structure faite de 150 tiges métalliques dessine une silhouette aérienne. Elle décompose le mouvement d’une gymnaste exécutant un saut arrière. Le métal est le matériau de prédilection de ce créateur très engagé dans le milieu des arts à Québec, aujourd’hui réputé pour ses œuvres figuratives.
Guillaume Tardif
2016
angle du chemin de la Canardière et de la 3e Avenue
Juché sur une horloge, ce loup d’aluminium s’impose comme un lieu de rendez-vous incontournable dans Limoilou. Cet animal appartient à l’imaginaire local depuis plusieurs décennies grâce à sa parenté de nom avec le quartier. L’emblème se décline ici en volutes et en spirales caractéristiques des garde-fous des balcons du quartier.
Chanh Trung Truong
Depuis la renaturalisation des berges, plusieurs espèces d'oiseaux fréquentent la rivière Saint-Charles, comme le pigeon biset et le cormoran à aigrettes. Le sculpteur les a représentés de façon stylisée, chacun perché sur un ancien fût de lampadaire. Au total, les bronzes de dix oiseaux, signés par le même artiste, jalonnent la rivière dans Saint-Roch, Saint-Sauveur, Limoilou et Vanier.
Myriam Van Neste
2009
CLSC de Limoilou
Ces fougères déploient avec fierté leurs feuilles de bronze sur le trottoir de Limoilou. L’une d’elles évoque la détermination d’Irma LeVasseur, première Québécoise francophone à devenir médecin. Les deux autres incarnent son héritage : l’hôpital de l’Enfant-Jésus, tout proche, et l’hôpital Sainte-Justine, à Montréal.
Florent Cousineau
Parc Sylvain-Lelièvre
Sylvain Lelièvre (1943-2002) a chanté avec émotion les charmes de Limoilou, son quartier natal. Cette portée musicale en aluminium serpente dans le parc qui porte son nom. Sous les notes sont reproduits les vers finaux de sa chanson Toi l’ami : « Que par-dessus les mers, les villes et les toits / Se rejoignent nos mains à force d’espérance. » L’œuvre est la création commune d’un sculpteur et d’un architecte paysagiste.
Hélène Rochette
Cégep de Limoilou, 1300, 8e Avenue
Dans un esprit de jardin zen, cette installation reproduit en miniature un paysage propice à la méditation. Au cœur des montagnes se cache un lac où baigne un pavillon. Les éléments stylisés en métal texturé paraissent immuables. Ils marient la force du dessin à la tridimensionnalité de la sculpture : un trait distinctif de la créatrice, qui a signé de nombreuses œuvres d’art public.
Aline Martineau et Johanne Tremblay
1999
Parc de l’Arboretum du domaine de Maizerets
Perché à une telle hauteur, ce lit invite au rêve plus qu’au sommeil! Son pied et sa tête en métal rappellent les meubles en fer où ont dormi tant de Québécois autrefois. L’œuvre recrée l’intimité de la chambre à coucher au milieu du parc, instaurant ainsi un climat de détente. Par son titre, elle fait également référence au ruisseau du Moulin, qui sommeille tout près.
Jonathan Villeneuve
2011
Composée de 120 tiges de métal doré, la structure qui couronne cet édifice évoque le vertige qu’on éprouve dans les montagnes russes. Elle célèbre l’audace des athlètes qui osent s’élancer dans le vide, tels ceux qui s’entraînent là, à l’École de cirque de Québec. La nuit, ce repère visuel s’illumine, ce qui accroît sa visibilité en plusieurs lieux du quartier.
Ivan Binet
2019
Centre communautaire Monseigneur-Marcoux
Ces gravures sont à l’image des nombreux usagers qui fréquentent le centre communautaire Monseigneur-Marcoux. L’une des feuilles reproduit la trame des rues de Québec telle une architecture végétale. D’autres motifs finement tracés, silhouettes humaines, plantes potagères et lignes de terrains de jeux, évoquent les activités de cet organisme rassembleur.
Marc-Antoine Côté
2002
Passage Anderson
Cet ensemble de quatre « sculptures-signes » crée un espace contemplatif dans la ville. Ces formes tout en courbes donnent l’impression d’un mouvement interrompu. Comme des lettres d’un alphabet oublié, elles transmettent un message mystérieux. L’artiste y voit « un dialogue dans l’espace et le temps en un parcours ponctué ».
Cooke-Sasseville
2017
Monumentale, cette rencontre improbable fait tourner les têtes sur la place Jean-Béliveau. La sculpture de bronze de plus de 11 mètres de haut met-elle en scène un cerf penché sur son reflet? Ou un face-à-face avec autre cerf? Sa présence rappelle que la forêt n’est pas si loin de la ville de Québec. Le socle comporte un motif en lame de patin inspiré des rambardes d’escalier traditionnelles du quartier.
Michel Goulet
2012
250, boulevard Wilfrid-Hamel
Au sommet de ces 12 mâts flottent des rubans blancs, comme noués autour d’un cadeau. Ces boucles de formes diverses s’animent le soir sous l’effet d’éclairages variés. Deux bancs sculpturaux en acier inoxydable complètent l’installation, qui donne un air festif à l’entrée du Centre de foires de Québec.
Pierre Leblanc
CLSC de Limoilou, 1405, chemin de la Canardière
« J’habite au cœur des cordes à linge où les oiseaux viennent quand même chanter. » Cet extrait d’un poème de Sylvain Lelièvre est reproduit sur les bancs de cette installation. Les colonnes en acier inoxydable, décorées d’une tête d’enfant et d’une frise végétale en bronze, rendent hommage à la façade Art déco de l’hôpital de l’Enfant-Jésus, situé tout près.
Jordi Bonet
1970
Hôpital Saint-François-d’Assise
Dans cette murale d’allure abstraite se cache une nuée de motifs évoquant la faune du ciel. En haut se dressent deux ailes hérissées dans lesquelles on peut voir une série de becs entrouverts. En bas se trouve une forme rappelant un nid. L’ensemble forme un blason à l’image du patron de l’hôpital, saint François d’Assise, qui vénérait les oiseaux.
René Taillefer
L'artiste se fait géographe dans cette œuvre installée sur la rive gauche de la rivière Saint-Charles. Ces 11 éléments en aluminium brossé matérialisent les particularités géologiques de Québec. On peut y voir la faille de Logan, fracture de l'écorce terrestre qui passe à travers la ville. La grille ajourée est un clin d'œil aux remparts de la cité fortifiée.
Pierre&Marie
Ce jeu de hockey sur table géant, clin d’œil à l’imaginaire collectif des Québécois, rend hommage aux frères Peter, Marian et Anton Stastny. Le populaire trio a marqué l’histoire des Nordiques de Québec dans les années 1980. Chacun est représenté en pleine action sur une pastille qui rappelle un cercle de mise en jeu.
Parc-école Sainte-Odile
Cette sculpture a vu le jour grâce à la médiation culturelle en art public. Les artistes ont travaillé avec 12 personnes vivant avec une déficience intellectuelle, membres du Mouvement Personne d’Abord du Québec Métropolitain. Toute la beauté et la complexité de l’être humain s’expriment dans ce personnage aux multiples facettes, devenu le fier gardien du parc.
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