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L’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère est responsable du réchauffement planétaire. Il y a consensus scientifique à savoir que cette augmentation, due à l’activité humaine, est plus rapide et importante que le réchauffement naturel et perturbe grandement l’équilibre climatique.
En 2021, la Ville de Québec s’est dotée d’un plan de transition et d’action climatique 2021-2025, dont l’un des trois défis collectifs est la décarbonation. La décarbonation correspond à toute forme de réduction des émissions de GES, comme le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O) émis dans le cadre des activités municipales ou de la collectivité. Cela inclut à la fois la réduction à la source ainsi que la captation et le stockage du carbone.
La Ville poursuit son action climatique dans le cadre du Plan climat 2026-2035 en cours d’élaboration à l’échelle de l’agglomération de Québec.
Les inventaires de GES permettent de mesurer et de comprendre l’impact de l’activité humaine sur les changements climatiques. Pour atteindre ses objectifs de carboneutralité, la Ville assure un suivi des émissions directes de GES de la collectivité sur son territoire par le biais d’un inventaire effectué à partir des meilleures données disponibles et suivant une méthodologie rigoureuse.
En cohérence avec les principes et objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, la Ville vise une réduction de 45 % des émissions de GES de la collectivité en 2030 par rapport à 2010.
Les graphiques ci-dessous présentent un aperçu des résultats de l’inventaire des émissions de GES de 2022 de la collectivité.
Le transport est la principale source d’émissions de GES (62,8 %, dont 49,6 % pour le transport routier). La décarbonation de ce secteur représente donc un défi majeur pour l’agglomération de Québec. Les émissions attribuées à l’énergie stationnaire, principalement liée aux bâtiments, représentent quant à elles la deuxième source de GES sur le territoire avec 26,3 %.
Pour atteindre nos objectifs de décarbonation, il est essentiel d’accélérer la mise en œuvre de projets concrets par le biais du Plan climat 2026-2035 sur la base d’analyses chiffrées et en synergie avec d’autres initiatives, comme celles issues du Plan pour une économie verte 2030 du gouvernement provincial.
Répartition des émissions de GES de l’agglomération de Québec (collectivité) (2022) : transport 62,8 %, stationnaire 26,3 %, procédés industriels et utilisation de produits (PIUP) 6,4 % et matières résiduelles 4,2 %.
Mise à part une baisse ponctuelle liée à la pandémie de la COVID-19, les émissions de GES de la collectivité sont demeurées stables depuis 2017 (+ 0,13 % selon le plus récent inventaire disponible (2022)). Or, durant cette période, la population de l’agglomération a augmenté de 4,1 %. Cette stabilité des émissions se traduit ainsi par une réduction de 3,8 % des émissions par habitant, passant de 6,29 à 6,05 tonnes éq. CO2.
Ce graphique démontre l'évolution des émissions de la collectivité de Québec (kt eq. CO2) depuis 2010. Les secteurs transport, stationnaire, matières résiduelles, procédés industriels et utilisation de produits (PIUP) ainsi que agriculture, foresterie et autres utilisations des terres (AFOLU) représentent plus de 3 000 kt éq. CO2. La cible pour 2030 est de réduire de 45 % les émissions de la collectivité.
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