Peu importe ton âge, voici quelques conseils pour faire face à ton agresseur :

• Ignore la personne qui t’intimide
• Éloigne-toi d’elle
• Ne réponds pas à ses provocations
• Parles-en à quelqu’un de confiance
• Évite de demeurer seul
• Indique clairement ta volonté de ne pas être importuné
• Adresse-toi aux policiers ou à des intervenants spécialisés

Tu n’es pas tenu de suivre chacun des conseils ci-dessus avant de recourir à la police. Selon ton évaluation de la situation, tu peux communiquer avec la police plus rapidement.

Dans plusieurs cas, l’intervention policière doit être réalisée conjointement avec différents intervenants pour faire cesser l’intimidation. Les policiers peuvent t’orienter vers des ressources spécialisées, si nécessaire.

Si vous découvrez que votre enfant est victime d’intimidation ou de taxage, parlez-en avec lui pour qu’il se sente soutenu et qu’il comprenne que vous pouvez l’aider. Il est important qu'il n’hésite pas à se confier à des adultes.

• Ne prenez jamais à la légère la plainte de votre enfant s’il avoue être victime d’intimidation.
• Demandez-lui de parler de ce qu’il vit.
• Encouragez-le à dénoncer l’agresseur. Il doit sentir que vous êtes derrière lui et que vous ne tolérez pas ce genre de comportements.
• Au besoin, informez l’école de la situation. Généralement, le code de vie des établissements scolaires applique la tolérance zéro au sujet de l’intimidation et du taxage.
• Ne l’incitez pas à se défendre en frappant les autres à son tour. Ce ne serait que lui enseigner une forme de violence qui risquerait plutôt d’augmenter l’agression ou le rejet dont il est victime.

L’intimidation n’est pas une étape normale du développement de l’enfant. Elle a des répercussions immédiates et à long terme et peut entraîner une multitude de problèmes. Les parents d’un enfant intimidateur ont un rôle primordial à jouer pour accompagner leur enfant et l’aider à maintenir de saines relations avec les autres.

Pour des renseignements pertinents et des outils pratiques, consultez le Réseau pour la promotion de relation saines et l’élimination de la violence.

La cyberintimidation est le fait de harceler une personne ou de tenir à son endroit des propos menaçants, haineux, injurieux ou dégradants, qu’ils soient illustrés ou écrits, en utilisant un outil électronique.

Malheureusement, tout comme l’intimidation, les conséquences de la cyberintimidation pour les victimes sont variées, allant de la perte de l’estime de soi à la dépression et même, dans certains cas, au suicide.

La cyberintimidation peut devenir criminelle

Certains aspects de la cyberintimidation représentent des infractions au Code criminel canadien :

Libelle diffamatoire :utiliser les technologies Internet telles que les sites web pour ridiculiser d’autres personnes en racontant des histoires, des blagues ou en affichant des images.

Extorsion : envoyer des courriels menaçants à des camarades de classe pour leur demander d’apporter des objets de valeur à l’école.

Harcèlement criminel :utiliser les technologies Internet pour communiquer de façon répétée avec une personne en sachant qu’elle se sent harcelée.

Faux message : transmettre, à l’aide d’un système de messagerie électronique, de faux renseignements dans l’intention de nuire à quelqu’un.

Proférer des menaces :utiliser un système de messagerie pour envoyer des courriels de menaces envers d’autres personnes.

Comment vous protéger ?

Si vous êtes victime de cyberintimidation :

• quittez l’environnement en ligne lorsque la situation devient problématique, par exemple lorsque vous recevez un courriel menaçant, et prévenez un adulte de confiance ;
• ne divulguez jamais de renseignements personnels : nom, âge, adresse, numéro de téléphone, mots de passe, etc.
• évitez d’échanger ou de répondre à l’intimidateur ;
• communiquez avec le Service de police si vous croyez être victime d’une infraction criminelle.