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Les milieux humides et hydriques remplissent de nombreuses fonctions écologiques. Par exemple, ils réduisent les risques d’inondations, aident à lutter contre les changements climatiques en séquestrant le carbone dans le sol et les plantes et servent de filtre contre la pollution de l’eau. Riches en biodiversité, ils sont également des lieux d'activités récréotouristiques. Or, de nombreux milieux humides ont disparu au cours des dernières décennies en raison de l’urbanisation, des activités agricoles et forestières.
C’est pourquoi la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques prévoit plusieurs mesures afin de freiner cette perte graduelle. Ainsi, la Ville de Québec doit réaliser un plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH) d’ici juin 2022.
En dépit de leur grande utilité écologique, les milieux humides n’ont pas toujours la cote. On parle communément d’eux comme des « trous de bouette » ou des « nids de moustiques »: les milieux humides sont souvent des grands incompris !
Les milieux humides sont des sites saturés d’eau ou inondés durant une période suffisamment longue pour influencer le sol et la végétation qui les composent. Selon les conditions climatiques, leur apparence varie : au printemps ou en période de pluies importantes, ils ressemblent davantage à un milieu aquatique, alors qu’en période de sécheresse, certains adoptent plutôt l’aspect d’un milieu terrestre. Il existe quatre grands types de milieux humides :
Étendue d’eau localisée dans une dépression dont la profondeur est d’au plus deux mètres en été. Des plantes aquatiques flottantes ou submergées peuvent être présentes sur une portion de ce milieu.
Le marais peut être inondé de façon permanente ou temporaire. Le marais est dominé par une végétation herbacée émergente mais des arbres et arbustes peuvent occuper une petite superficie. Les marais est souvent localisé en zone fluviale ou riveraine.
Le marécage est dominé par des arbres ou arbustes et est localisé sur un sol minéral ou organique qui est mal drainé. Il est soumis à des inondations saisonnières ou caractérisé par une nappe phréatique élevée.
Constitués de tourbe, la tourbière est localisée dans une dépression caractérisée par la présence d’un sol mal drainé. Dans ce type de milieu, la nappe phréatique affleure la surface. Une tourbière peut être boisée sur une petite portion de sa superficie.
Les lacs, les cours d'eau, les fleuves et les océans composent les milieux hydriques. Ils peuvent être d'origine naturelle ou anthropique (c’est-à-dire, créé par l'homme). Ces milieux comprennent :
Le PRMHH vise à favoriser un aménagement durable et structurant qui intègre la conservation des milieux hydriques et humides. Il doit respecter trois principes : aucune perte nette de milieux hydriques et humides, la gestion par bassin versant et la prise en compte des enjeux liés aux changements climatiques. Dans cette perspective, le plan classera les milieux en fonction de leurs caractéristiques et de leurs fonctions écologiques afin d’identifier ceux qui présentent le plus d’intérêt pour la conservation.
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