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La Ville de Québec prend à cœur la protection ainsi que la mise en valeur des milieux naturels et de la biodiversité de son territoire. En tenant compte de leur importance sur la qualité de vie de la population et notre résilience, comme municipalité, à faire face à la crise climatique, elle s’est dotée de plusieurs stratégies et mesures visant une meilleure préservation de ces milieux fragilisés par les activités humaines.
En 2025, la Ville a adopté pour la première fois de son histoire une planification stratégique entièrement dédiée à la conservation de la biodiversité, à la suite d’un engagement pris lors de la 15e conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique des Nations unies (COP15) à Montréal.
Vous pouvez consulter la page des activités de participation publique pour en apprendre davantage sur la démarche consultative.
La biodiversité ou diversité biologique est la variabilité des espèces vivantes, de leurs gênes et des écosystèmes dans lesquels elles vivent. Bref, la biodiversité est composée de tout ce qui est vivant. Autrement dit, la biodiversité, c’est la nature.
Découvrez un bref portrait de la biodiversité de Québec.
La biodiversité est reconnue comme un facteur d’équilibre indispensable à la vie humaine. Par exemple, elle est à la base de l’air que nous respirons, des aliments que nous mangeons, de l’eau que nous buvons, des matériaux produits pour nous loger, nous vêtir, nous chauffer, etc.
À plus grande échelle, elle est essentielle au fonctionnement des sociétés humaines et à la vie grâce aux services écosystémiques qu’elle procure, c’est-à-dire un service, gratuit, rendu par la nature, tels que la régulation des eaux pluviales et du climat, la pollinisation des cultures, l’apport de services pour notre bien-être et l’économie, etc.
Bref, la biodiversité permet à la nature de jouer son rôle, d’être résiliente et capable de s’adapter aux changements climatiques. Préserver la biodiversité, c’est aider l’humanité!
Les experts internationaux s’entendent tous sur le fait que la biodiversité se dégrade à une vitesse fulgurante dans le monde. Selon la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), un million d’espèces sont menacées d’extinction sur les quelque 8 millions d’espèces animales et végétales estimées sur la planète. C’est énorme!
Les causes de cette disparition inquiétante sont largement attribuables aux activités humaines, comme :
Située entre fleuve et montagnes, parcourue par quatre grandes rivières et de nombreux lacs et cours d’eau, Québec possède un patrimoine naturel exceptionnel pour une ville de près de 550 000 personnes. 45 % du territoire est couvert de milieux naturels boisés, humides ou aquatiques, dont plusieurs sites considérés comme d’intérêt pour la conservation, selon un répertoire effectué en 2014. On y trouve près de 200 km de berges et une imposante couronne forestière de plus de 222 km2.
La population a la chance de pouvoir bénéficier de cette nature en ville grâce à la présence de nombreux parcs, espaces verts et bases de plein air, d’une forêt urbaine riche, des berges naturelles des rivières du Cap Rouge, Saint-Charles et du Berger, Beauport et Montmorency qui traversent 21 des 35 quartiers de la ville.
Nous avons tous un rôle à jouer pour protéger ce capital naturel qui a bâti l’histoire de notre ville.
La Ville de Québec travaille à divers niveaux depuis des années dans la protection de la biodiversité. L’acquisition de milieux naturels à des fins de protection, la restauration de berges, la lutte aux espèces exotiques envahissantes, la plantation de milliers d’arbres chaque année n'en sont que quelques exemples.
Mais la Ville ne peut agir seule. Les citoyens, les entreprises et toutes les organisations sont des gestionnaires de cet actif naturel par le biais de leurs comportements, de leurs pratiques et de leurs décisions de consommation et d’investissement.
Par exemple, pour favoriser la biodiversité, vous pouvez :
Un milieu naturel est un espace occupé par une variété d’espèces animales et végétales permettant d’assurer et de maintenir la diversité biologique. Il est caractérisé par un ensemble de facteurs (température, éclairement, acidité, humidité, nature du sol, etc.).
Il se distingue des autres espaces verts par ses caractéristiques biologiques et physiques qui assurent la survie des organismes vivants et constituent des habitats pour la faune qui s’y nourrit et s’y reproduit.
Sur le territoire de la ville de Québec, la couronne forestière, les boisés et les milieux humides et hydriques occupent 45 % du territoire.
La forêt de Québec est composée des peuplements forestiers qui recouvrent principalement la couronne nord de la ville. Les arbres présents sur le territoire de la ville de Québec sont appelés l’aire d’affectation forestière.
À la Ville de Québec, un boisé constitue un espace naturel couvert d’arbres, géographiquement délimité, situé à l’intérieur du périmètre d’urbanisation et ayant une superficie minimale de 0,5 hectare, ce qui correspond environ à la grandeur d’un terrain de football américain. Ainsi, les boisés urbains ne sont pas liés au domaine forestier.
Pour être reconnu comme un milieu naturel, un boisé doit comprendre tous les types de végétation naturelle (herbacée, arbustive et arborée). Il peut se retrouver à l’intérieur comme à l’extérieur d’un parc ou d’une place publique de propriété municipale ou gouvernementale.
En 2023, la réalisation d’un portrait des boisés sur le territoire de la ville de Québec a permis de comptabiliser plus de 650 boisés urbains, couvrant environ 3 000 hectares.
Afin de mieux concilier la conservation des boisés avec le développement de la ville, des orientations et mécanismes prévus à cette fin sont en élaboration.
Les milieux humides regroupent entre autres les marais, les marécages, les étangs et les tourbières. Ce sont des étendues de terre saturées d’eau ou inondées pendant une période suffisamment longue pour que le sol et la végétation en soient modifiés et que la vie aquatique soit favorisée. On en trouve partout sur le territoire, soit en milieu agricole, en milieu forestier et en milieu urbain.
Quant aux milieux hydriques, ils comprennent les plans d’eau tels que les lacs, les rivières, les ruisseaux, les fleuves et les océans ainsi que leurs rives et zones inondables. Sur le territoire de la ville, on recense 11 lacs de plus de 5 hectares et 1 410 km de cours d’eau. Quatre importantes rivières traversent également le territoire et se déversent dans le fleuve Saint-Laurent.
Différentes mesures ont été mises en place pour assurer leur conservation.
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