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La superfice exceptionnelle de ce complexe humide, situé au coeur de la ville de Québec en zone urbanisée, en fait un des milieux d'intérêt les plus utiles et importants du territoire. Outre son effet de rétention naturelle des eaux, il participe à régulariser le débit de la rivière du Berger.
Description complète et localisation du site
Le lac à Grenouilles est localisé à l'intérieur d'un milieu boisé bordant un secteur résidentiel actuellement en développement. Ce petit plan d'eau, alimenté par les eaux souterraines et le ruissellement de surface, occupe une superfice de 0,22 ha et s'insère à l'intérieur d'une végétation forestière relativement jeune et diversifiée.
Long de 8 km, le tronçon entre l'avenue Chauveau et la jonction avec la rivière Nelson longe les berges de la rivière Saint-Charles et traverse les milieux urbanisés de la Nation huronne-wendat et des quartiers des Châtels et Loretteville.
Ce tronçon de 9 km du parc linéaire est situé entre l'embouchure de la rivière Nelson au sud et l'exutoire du lac Saint-Charles au nord. Les deux tiers sud du tronçon s'insèrent dans des milieux naturels tandis que la partie nord traverse des quartiers urbanisés.
La rive à l'est du lac Saint-Charles regroupe deux grands ensembles humides. Au nord, l'ensemble est principalement occupé par une grande tourbière boisée scindée par la rue des Épinettes-Rouges. La tourbière est largement dominée par l'épinette noire avec la présence par endroits d'érables rouges et des mélèzes.
D'une superfice d'environ 3,65 km2, le lac Saint-Charles draine un bassin versant de 168,98 km2 s'étendant en bonne partie à l'extérieur des limites de la ville de Québec, sur le territoire des municipalités de Lac-Delage, Stoneham et Tewkesbury.
Les marais du Nord sont localisés au nord du lac Saint-Charles, principal réservoir d'alimentation en eau potable de la Ville de Québec. Leur création est la conséquence directe de l'érection d'un barrage, en 1934, destiné à augmenter le volume d'eau et à régulariser le débit à l'extrémité sud du lac.
Ce milieu, localisé à l'extrémité nord de l'arrondissement, est accessible par l'avenue du Lac-Saint-Charles. Cette très grande tourbière couvrant plus de 95 ha se trouve dans une grande dépression au sein d'un massif forestier longeant la rive ouest du lac Saint-Charles et s'étendant au nord vers le parc national de la Jacques-Cartier.
Le parc de conservation Jordi-Bonet occupe 5 ha du versant sud d'une colline offrant des points de vue panoramique sur le mont Bélair et ses environs. On remarque la beauté de ce boisé rehaussé de pins blancs à partir de l'autoroute Henri-IV direction nord.
Cet imposant ensemble de propriétés municipales, presque entièrement boisé, inclut le parc de Montchâtel. Ce parc de 16 ha est bien connu pour sa topographie accentuée, son réseau de sentiers pédestres et les points de vue panoramiques exceptionnels qu'elle offre sur le mont Bélair et ses environs.
Ce boisé couvre une aire de quelque 32 ha incluant en partie le parc Saint-Raphaël. Il est boisé au nord, à l'ouest et à l'est par des quartiers résidentiels et au sud par les surfaces aménagées du club de Golf Lorette.
Ces deux milieux humides, situés exactement au nord du parc linéaire de la Rivière-Saint-Charles, dans le secteur du parc du Château-d'Eau, contiennent deux étangs et présentent une végétation aquatique variée (quenouilles, lentilles d'eau, iris versicolores, etc.) très propice à une diversité d'espèces fauniques.
Ces milieux riverains de la rivière Nelson, situés de part et d'autre de la route de la Bravoure, forment un réel corridor vert et bleu connecté plus à l'est à celui du parc linéaire de la Rivière-Saint-Charles.
Ces deux milieux d'intérêt, situés à l'extrémité nord de la rue du Petit-Vallon, entre la route de la Bravoure et le boulevard Valcartier, comprennent plusieurs types de milieux humides offrant des paysages diversifiés.
Ces milieux naturels non perturbés sont représentatifs des tourbières boisées que l'on trouve au nord de l'arrondissement. Le site au nord, entièrement privé et zoné agroforestier, est une tourbière boisée, d'environ 6 ha. Le site au sud est une tourbière inondée d'environ 20 ha où l'épaisseur de la tourbe dépasse souvent un mètre.
Cette forêt s'étend sur plus de 50 ha sur le piémont sud du mont Brillant et regroupe trois peuplements feuillus composés d'érables à sucre matures, de hêtres et, dans une moindre proportion, de bouleaux jaunes. Une petite bétulaie jaune à épinette rouge longe un escarpement.
Avec ses 96 ha, le boisé de l'avenu de l'Amiral constitue un véritable massif forestier en milieu urbain. Localisé dans la zone du contrefort nord-ouest des Laurentides, il est ceinturé par un réseau routier bordé de résidences sur tout son périmètre.
Le parc naturel du Mont-Bélair constituera à terme, le plus grand parc de l'agglomération de Québec. La Ville de Québec poursuit depuis quelques années ses démarches pour agrandir et aménager ce grand parc dont la topographie et la composition en font un lieu de prédilection pour les activités de détente et de récréation en milieu naturel.
Le site est situé à la limite de l'arrondissement et de la base des Forces canadiennes Valcartier et est accessible par le chemin de Bélair. Les unités le composant couvrent une superfice de 139 ha, mais font partie d'un plus grand ensemble humide dépassant les limites de la ville de Québec et couvrant 150 ha.
Il est à noter que plusieurs sites du répertoire sont de propriété privée et ne sont donc pas accessibles à la population. Ces zones sont identifiées en rouge sur les différentes cartes de localisation des sites ci-dessus.
= Propriété privée
Pour localiser les milieux naturels d’intérêt de l’arrondissement de La Haute-Saint-Charles, consultez la carte du territoire.
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