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Planification et orientations

Lutte contre l’agrile du frêne

L’éradication de l’agrile du frêne au Canada a été jugée impossible par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), qui a la responsabilité de prévenir la propagation de l’insecte en créant des zones réglementées. Les administrations municipales sont responsables de gérer les effets économiques, environnementaux et sociaux, tant dans les zones urbaines que forestières. Ces répercussions sont considérables et inévitables puisque l’agrile du frêne tue la presque totalité des frênes lorsqu’il sévit dans une région.

L’objectif principal de la lutte contre l’agrile est de ralentir l’infestation et de protéger la canopée de façon à minimiser les impacts sur le paysage et le bien-être des citoyens.

Vision de la Ville

Pour le moment, il n’existe pas de méthode efficace pour éradiquer l’agrile du frêne, mais il est possible de ralentir la mortalité des frênes. Cette approche retenue par la Ville permet de gagner du temps pour rebâtir la canopée et le paysage. Ainsi, les services écologiques que fournissent les arbres (fraîcheur, air pur, bien-être, etc.) peuvent être maintenus et les coûts associés à la gestion des impacts peuvent être étalés sur un plus grand nombre d’années.

Plan d’action de la Ville

La répartition et l’intensité de l’épidémie ont grandement évolué depuis l’arrivée de l’agrile du frêne sur le territoire de la ville de Québec, en 2017. Le premier plan d’action visait principalement le ralentissement de la propagation de l’insecte ravageur.

Aujourd’hui, l’insecte est présent partout à Québec. Pour cette raison, le Plan d’action 2023-2027 vise principalement l’atténuation des impacts liés à l’agrile du frêne sur le paysage et sur le bien-être des citoyens.

Ce plan repose sur sept pôles d’actions guidés par huit grandes orientations. En fonction de la progression de l’épidémie, certaines mesures du plan d’action pourraient être modifiées afin d’être mieux adaptées à une nouvelle situation.

Valorisation du bois

La valorisation du bois des frênes coupés est un élément important du programme d’atténuation des impacts liés à l’agrile du frêne. Depuis le début des activités de coupe, de nombreuses actions de valorisation ont vu le jour. Par exemple, des organismes et des institutions d’enseignement ont redonné vie aux frênes abattus, en produisant des pièces de mobilier urbain ou en fabricant des barques à voile.

Maximiser la valorisation en fonction de la qualité des bois

Étant donné le grand volume de bois généré par les opérations d’abattage gérées par la Ville, des actions de transformation et de mise en marché des bois ont été mises en place. En fonction de sa qualité, le bois de tous les arbres coupés en lien avec la gestion de l’agrile du frêne est valorisé et est transformé en bois d’œuvre ou intégré dans le processus de fabrication de pâtes et papiers, par exemple. Ce faisant, la Ville assure d’obtenir la meilleure valorisation, selon la qualité, possible pour chacun des arbres coupés.

Les parties de troncs ou de branches non valorisables autrement sont mises en copeaux et utilisées dans des aménagements municipaux, souvent comme paillis pour l’entretien des platebandes, ou intégrés à des mélanges de sol.

Comment soumettre un projet de valorisation

Vous êtes responsable d’un organisme à but non lucratif et vous voulez soumettre un projet de valorisation de bois de frêne? Il suffit de faire une demande par l’entremise du 311.

Les projets de valorisation de bois de frêne soumis sont analysés au cas par cas. Afin de répondre aux exigences de la Ville de Québec, le projet doit comporter une planification complète, de l’étape de la transformation des billes gracieusement données à la réalisation du produit final. La Ville ne procède pas à la transformation des bois.

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